Mahmoud Al-Aloul, vice-président du Comité central du Fatah, Wang Yi, ministre chinois des Affaires étrangères, et Moussa Abu Marzouk, membre du Hamas, à Pékin, le mardi 23 juillet 2024. Pedro Pardo/AFP
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a salué mardi 23 juillet un accord signé par 14 mouvements palestiniens qui prévoit la mise en place d’un « gouvernement de transition de réconciliation nationale » dans la bande de Gaza d’après-guerre.
« Le développement le plus important est l’accord visant à former un gouvernement intérimaire de réconciliation nationale pour la gouvernance d’après-guerre de Gaza », a déclaré Wang après que diverses organisations palestiniennes, dont le Hamas et le Fatah, ont signé une déclaration commune à Pékin. , réunis cette semaine dans la capitale chinoise pour une nouvelle tentative de réconciliation.
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La Chine veut jouer un « rôle constructif »
« La réconciliation est une affaire interne au mouvement palestinien, mais elle ne peut être réalisée sans le soutien de la communauté internationale », a encore déclaré le diplomate chinois. La Chine est disposée à jouer un rôle constructif dans le maintien de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, a-t-il déclaré.
Le Fatah et le Hamas, fondés par le leader palestinien historique Yasser Arafat, ont expulsé l’Autorité palestinienne de la bande de Gaza en juin 2007 après plus d’un an de crise politique et de violences suite aux dernières élections parlementaires. Aucune réconciliation n’a eu lieu depuis le coup d’État du mouvement islamiste. Cependant, la guerre menée par Israël dans l’enclave a relancé le débat.
La diplomatie chinoise a été encouragée par cet échange et a exprimé l’espoir d’une « réconciliation entre les Palestiniens ». Ces dernières années, le gouvernement chinois a renforcé ses relations commerciales et diplomatiques avec le Moyen-Orient, dont une grande partie est traditionnellement sous l’influence des États-Unis.
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