Le Serbe Novak Djokovic lors de son match contre l’Argentin Francisco Cerundro, le lundi 3 juin 2024 à Roland Garros. Thibaut Camus / AP
Vous devez toujours faire attention au langage corporel de Novak Djokovic. Portez une attention particulière aux signes extérieurs de faiblesse. Pendant plus d’une heure et demie, lundi 3 juin, le Serbe a montré des signes de souffrance, notamment des grimaces, une pause dans sa course avec un air déçu, une courbure de la taille et des mains sur ses jambes. Surtout, ce genou droit me gênait au point que j’ai dû appeler mon entraîneur à plusieurs reprises sur le terrain de Philippe Chatrier dès le deuxième set. Mais une fois de plus au cours de sa longue carrière, le numéro 1 mondial a terminé le match avec un mouvement aérien rebondissant et rebondissant, décrochant la volée décisive après un quasi-écart au cinquième set.
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Au terme d’un match épique qui a duré 4 heures et 39 minutes, où son cœur a failli se briser avant de reprendre vie, Novak Djokovic a battu l’Argentin Francisco Cerundro (6-1, 5-7, 3-) 6, 7-5, 6-3). Le triple champion de Roland-Garros (2016, 2021, 2023) s’est offert une nouvelle place en quarts de finale. Son 59e Grand Chelem constitue un record absolu. Ce sera son 15ème match consécutif porte d’Auteuil, et il utilise cette altitude comme camp de base depuis 2010. L’homme continue de persévérer, et ce constat est également vrai cette année. Il vient de remporter son deuxième de cinq combats. Deux jours après sa longue bataille avec Lorenzo Musetti, qui s’est terminée dimanche à minuit.
Sur le terrain après le match de lundi soir, le joueur serbe a simplement copié sa réaction d’après-match contre le joueur italien. Alors, bravo à l’adversaire, et surtout au peuple, il a caressé en direction des particules : « Tout comme le dernier match, la victoire est votre victoire. » Face aux tribunes, ce Lazaro de Roland-Garros s’est rendu compte que parler de son retour tout au long du match manquait un peu de discussion. « Vous êtes la seule raison pour laquelle j’ai gagné ce match », a-t-il déclaré. Une balle de match qui s’est terminée par une faute sur Cerundolo a suscité de nombreux applaudissements pour sa victoire, mais des sifflets ont été entendus ici et là.
ascenseur d’émotion
Lors d’une conférence de presse ultérieure, « Joker » a évoqué une « blessure » au genou au début du deuxième set, mais est resté plutôt vague. Il s’est plaint de la situation dans la salle d’audience, où il a demandé un nettoyage plus fréquent, mais sans succès. C’était une surface d’argile si glissante, dit-il, « qu’on ne voudrait pointer personne du doigt », ce qui aurait réveillé tout inconfort latent qu’il avait ressenti ces dernières semaines. L’intervention d’un physiothérapeute a eu peu d’effet, a expliqué le Serbe. Mais il a déclaré que les médicaments l’avaient amené à revenir au milieu du quatrième set.
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