L’annonce du retour au travail des fonctionnaires fédéraux trois jours par semaine n’a pas fait l’unanimité, les syndicats de fonctionnaires étant opposés à cette directive. Mais le télétravail restera avant tout un privilège, selon les avocats du travail.
• A lire aussi : Télétravail au niveau fédéral : les fonctionnaires mécontents de reprendre leurs fonctions trois jours par semaine
«Ce n’est pas un droit fondamental», déclare moi, Claude Gravel, en entrevue à Québec Matin.
Le télétravail est un nouveau défi pour les salariés d’aujourd’hui. « Il y a sept ou huit ans, nous nous battions entre prendre le vendredi après-midi ou avoir une semaine de quatre jours. L’aspect télétravail n’était évidemment pas sur notre écran radar », explique-t-il.
« Il ne faut pas oublier que, selon les règles de droit, le travail s’effectue en principe sur le lieu de travail. C’est la règle générale, on le retrouve souvent non seulement dans les actions collectives, mais aussi dans les contrats individuels. «
La COVID-19 a encore accru cette demande parmi les salariés. Pour les experts, il est clair que même après la fin de la pandémie, cette option de travail à distance restera un privilège et non un droit.
Cependant, Gravel comprend que : [les employés] Je veux le garder pour pouvoir rester à la maison et ne pas avoir à voyager ou courir pour emmener les enfants à la garderie. »
situation compliquée
Dans la fonction publique fédérale, le protocole d’accord a fait bénéficier 240 000 salariés d’un horaire hybride. Leur syndicat affirme désormais que l’octroi de privilèges de travail à distance « devrait être évalué ». [au] Cas par cas ».
L’avocat, qui emploie des centaines de milliers de personnes, estime que c’est une tâche trop exigeante pour les propriétaires d’entreprise.
Mee Gravel a souligné que si le gouvernement demande aux employés de l’État de venir travailler trois jours par semaine à compter du 9 septembre, il n’y aura aucune possibilité de s’y conformer.
« En fin de compte, les tribunaux devront prendre une décision » si nécessaire, a-t-il ajouté. « De telles décisions des États restent légitimes et relèvent des droits des États. »
Pour visionner l’entrevue complète de Me Claude Gravel, regardez la vidéo ci-dessus.