Du 15 au 20 juillet, les équipes de Notre-Dame du monde entier étaient invitées à Turin sur le thème des Disciples d’Emmaüs. Fondée en 1938 par un prêtre français, l’association encourage les couples à s’entraider pour pratiquer le sacrement de mariage sous la supervision d’un prêtre.
Vianney Groussin – Cité du Vatican
« L’équipe de Notre-Dame, c’est l’entraide des deux sacrements », commence Monique Debrez lorsqu’on l’interroge sur la composition de l’équipe. « Tant en tant que couple qu’en tant que chefs spirituels, nous nous aidons mutuellement à vivre fidèlement aux sacrements », a-t-elle poursuivi, avant de céder la parole à son mari Jean. « Dans l’équipe de Notre Dame, le chef spirituel n’est pas un pasteur. », Animateur spirituel. Il est là pour représenter le sacerdoce et pour représenter le Christ. « Cette mission d’entraide dans la fidélité aux sacrements est au cœur du projet d’Henri Cafarel, le prêtre français qui fonda l’équipe en 1938. Aujourd’hui, l’équipe est présente partout dans le monde et compte plus de 7 500 membres réunis pour la 13ème fois. Histoire du mouvement turinois. Monique et Jean Dubrez disent :[sent] Oui, je le fais tous les jours depuis 42 ans », a-t-il déclaré, actuellement à Turin, responsable de la zone France-Luxembourg-Suisse (END) de l’équipe de Notre-Dame.
comme une réunion d’équipe
« La principale caractéristique de ces rassemblements, c’est qu’il ne s’agit pas de grands rassemblements, d’échanges commerciaux ou culturels ; ce sont des rassemblements comme des réunions d’équipe », explique Jean Dubrez. En effet, comme toute réunion d’équipe, chaque journée commence par un temps de prière, suivi de la messe, et le programme qui suit est « un temps spirituel de grande fraternité, avec un échange de ce qui nous nourrit chaque jour ».
Le samedi 4 mai, le Pape a reçu au Palais apostolique une dizaine de couples internationaux responsables de l’équipe de Notre-Dame. Elle a été fondée en 1938 par le prêtre français Henri Caffarel.
« Le rassemblement international est une expression d’entraide et de fraternité, un aspect très important pour l’équipe », souligne-t-il, ajoutant que le caractère international de l’événement fait aussi que le projet END transcende les frontières nationales, rappelle mon épouse. Caffarel, le père fondateur de l’équipe Notre-Dame, n’aimait pas beaucoup ce mot « international », et précisément parce que le sacrement de mariage et le charisme de END transcendaient les cultures et les frontières, il l’appelait « supranational » dont il parlait. .
Cette année, le thème de la rencontre était l’histoire des disciples d’Emmaüs. « Tout comme ils étaient tristes et souffrants, nous sommes parfois nous-mêmes confrontés à de profondes difficultés, souffrons les uns des autres et sommes confrontés à des événements très difficiles et douloureux », a déclaré Monique Debrez. « Nous sommes conscients du fait que le Christ est avec nous dans l’Eucharistie, que nous sommes restés tous les trois dans le bateau et que nous pouvons nous accrocher au Christ. Nous nous efforçons de croire que le Christ est toujours avec nous et que nous devons l’être. missionnaires. »
Aider les gens à vivre pleinement la Sainte-Cène
Les couples membres de l’équipe sont invités à se réunir régulièrement pour des réunions d’équipe avec des conseillers religieux, où conjoints et prêtres peuvent discuter de la vie sacramentelle et s’enrichir mutuellement. Monique Debrez explique que les couples ont aussi des aspects de leur mariage à travailler. Règles de vie et retraite annuelle. Bien que ces points visent à aider les couples à grandir, ils sont également un moyen de puiser la force nécessaire pour témoigner aux autres de l’amour du Christ à travers un exemple d’amour conjugal.
La Pastorale des Laïcs, de la Famille et de la Vie a publié ce mercredi 15 juin un document intitulé « Le parcours de formation professionnelle pour la vie conjugale. Orientations pastorales pour… ».
Le pape François a donné cette mission de témoigner de l’amour lorsqu’il a reçu les dirigeants internationaux en fin de vie le 4 mai. « Particulièrement dans cette tempête, dans la tempête culturelle que vivent les familles, le Pape a dit que notre mission est la suivante : nous devons être particulièrement attentifs aux jeunes couples », rapporte Monique Debrez. Et son mari de conclure : « Il est clair que dans l’atmosphère actuelle et dans notre monde, les jeunes sont très exigeants, car ils sont dans un monde où ils ont été perdus et où leurs repères ont été détruits. »