Jeudi et vendredi de la semaine dernière, les étudiants se sont rassemblés entre les stands du Forum, présenté comme « le plus grand salon de l’emploi d’Europe ». Certaines personnes se sont habillées pour obtenir un stage ou un emploi. D’autres étudiants, comme trois étudiants en master en ingénierie chimique et biotechnologique, sont venus simplement pour se promener et « regarder » sans autre but que de prendre contact. « Dans tous les cas, ce sont les data scientists qui ont le plus besoin ici. »
Hégémonie de l’informatique
La science des données (data science en français) est un sous-domaine de l’informatique qui analyse de grandes quantités de données et en extrait des informations. Les observations faites par les trois étudiants ont été confirmées par des entreprises désireuses d’embaucher des spécialistes en data science. Mais ce n’est pas tout. Nous recherchons également des experts en informatique, en génie logiciel, en apprentissage automatique et en informatique (littéralement : informatique, développement de logiciels, apprentissage automatique, branche de l’intelligence artificielle et technologie informatique). Les agences sont devenues importantes dans le contexte du virage numérique imposé à la société.
Les entreprises partent en chasse
Ces types de profils sont non seulement populaires, mais surtout, ils ne sont pas faciles à embaucher. Jennifer Naim, spécialiste RH du Sicpa en systèmes d’authentification, atteste : Nous sommes particulièrement actifs dans le recrutement de ce type de talents très demandés sur le marché du travail. »
Vincent Mivelaz, responsable des ressources humaines chez Kudelski, spécialiste de la sécurité numérique vaudoise, déclare : « Le marché est sec car il y a beaucoup de concurrence entre les entreprises et les entreprises recherchent toutes ces nouvelles compétences, notamment dans le domaine de la cybersécurité. Nous avons donc changé notre façon de recruter. Nous ne nous contentons pas de recevoir des candidatures. attendez, nous devons chercher nous-mêmes les candidats.
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« Le recrutement dans l’informatique est complexe », affirme Franck Guérin, directeur du cabinet de chasse de têtes Continuum International, basé en Suisse francophone et en France. D’autre part, cela s’explique par le fait que le nombre d’experts disponibles est faible par rapport à la forte demande des entreprises. « Par contre, notamment sur LinkedIn, on ne parvient pas à toucher ces personnes facilement parce qu’on en a marre du volume de demandes », poursuit le chasseur de talents.
Tapis rouge pour les professionnels de l’informatique…
Cela signifie que dans le domaine informatique, ce sont souvent les entreprises qui recherchent des candidats, et non l’inverse. Ceux qui sont intéressés sont sûrs : De plus, vous pouvez obtenir quelque chose gratuitement partout où vous allez ! » s’amuse Lucas, étudiant en master d’informatique. Et ils ont le choix, et cette discipline s’applique à tous les domaines. Comme les autres étudiants en master qu’il a rencontrés, il est confiant : « Je ne sais pas dans quelle entreprise je finirai par travailler, mais je sais que je n’aurai aucun problème à trouver un emploi. »
…mais pas pour les autres
L’avenir s’annonce moins prometteur pour les autres secteurs de l’EPFL. «Trouver un emploi dans mon industrie n’est jamais facile!», regrette le docteur en sciences et génie de l’environnement, qui recherchait activement un emploi. Une amie de la même branche qui l’accompagnait abonde dans le même sens : « À l’EPFL, on dit que si tu abandonnes tes études, toutes les portes s’ouvriront pour toi, mais ce n’est pas vrai.
elle soupira. « Si c’était à refaire ma vie, je choisirais l’informatique… »