Une enquête réalisée en février 2024 par Xerfi Specific pour le compte de l’association Slow Cosmétique révèle l’attitude ambivalente des Françaises à l’égard du marketing cosmétique.
En collaboration avec l’institut de recherche Xerfi Specific, l’association a interrogé un échantillon représentatif de Françaises âgées de 18 à 50 ans pour en savoir plus sur le marketing cosmétique (c’est-à-dire la publicité des marques de cosmétiques), les promesses liées aux produits et les cosmétiques. de la question. (allégations sur les étiquettes et les emballages). [1] L’étude, présentée à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de l’association qui milite depuis 2012 pour une consommation alternative de beauté, cherchait à comprendre comment les Françaises perçoivent la publicité, les promesses et les allégations cosmétiques.
Excessif mais utile
Selon les résultats publiés par l’Association Slow Cosmétique, 30 % des Françaises pensent que le marketing cosmétique est trompeur, 28,2 % pensent qu’il incite à la surconsommation et 15,2 % pensent qu’il provoque carrément une anxiété. Deux tiers des personnes interrogées estiment même que les marques de cosmétiques font trop la promotion de leurs produits et tiennent trop leurs promesses auprès du public.
D’un autre côté, la même Française affirme également que c’est utile pour la commercialisation des cosmétiques. Près d’une Française sur deux déclare que cela lui permet de découvrir de nouveaux produits. Pour 16,8 % des Françaises interrogées, le marketing cosmétique renforce également leur attachement à une marque en particulier. Enfin, près d’une Française sur quatre estime que cela la rend belle et confiante (31% des femmes de 18-24 ans notamment).
Les jeunes sont plus minimalistes que les plus âgés
L’étude a également révélé que les 18 à 24 ans sont les plus susceptibles d’être surconsommés par le marketing de la beauté. Ainsi, 33% d’entre eux déplorent cet aspect, contre seulement 19% des 45-50 ans.
Pour Julian Kaybek, directeur de la Slow Cosmetic Association, ces chiffres sont alarmants. « Les marques de cosmétiques doivent réfléchir à l’impact de leur communication. Le marketing cosmétique a besoin de plus d’honnêteté et de bienveillance. Un domaine censé apporter confort et plaisir sensoriel est aujourd’hui discrédité pour vendre davantage. »
Anne Ghesquière, auteure du magazine FémininBio et du podcast à succès Métamorphose, accepte également l’invitation de l’association pour nous inciter à repenser nos méthodes marketing habituelles. – Une beauté qui vous touche intimement. »