Mercredi, des manifestants portant des keffiehs et brandissant des drapeaux palestiniens se sont rassemblés devant l’ambassade israélienne, scandant, entre autres, « L’occupation doit cesser ».
La police a utilisé mercredi des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour disperser une manifestation d’environ 300 personnes protestant contre les bombardements israéliens sur la bande de Gaza, devant l’ambassade israélienne à Bruxelles, a constaté un correspondant de l’AFP. Un rassemblement organisé la veille au même endroit a été également dispersé, ce qui a conduit à la condamnation d’Amnesty International et de la Ligue des droits de l’homme.
Des manifestants portant des keffiehs et brandissant des drapeaux palestiniens se sont rassemblés mercredi en fin d’après-midi devant l’ambassade de la ville d’Uccle, au sud de la métropole bruxelloise, scandant, entre autres, « L’occupation doit cesser ». Certains ont lancé des poubelles et des projectiles sur la police qui bloquait l’accès au complexe diplomatique. La police a utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour disperser le rassemblement.
« Manifestation illégale »
« De nouvelles manifestations illégales ont été tenues à l’écart de l’ambassade israélienne. Certains manifestants, un groupe ultra-violent appelé Black Bloc, ont lancé des projectiles sur la police et tenté de forcer la destruction des barricades », a critiqué Boris Diries, le maire d’Ikuru (maire). , sur les réseaux sociaux.
Amnesty International a demandé mercredi une enquête sur cette dispersion, estimant que « l’absence d’autorisation n’est pas une raison suffisante pour arrêter une manifestation, et encore moins pour recourir à la force ». La LDH a également appelé les autorités à « respecter le droit de manifester pacifiquement et à garantir le droit du peuple à l’expression publique ».