L’Organisation mondiale de la santé (OMS), fondée en 1948 et dont le siège est à Genève, poursuit ses objectifs sous l’influence de ses bailleurs de fonds. Depuis le début de la crise du COVID-19, des organisations supranationales telles que l’Union européenne et l’OMS, avec le soutien des gouvernements, ont annoncé que la gestion de la pandémie est mondiale et doit donc se faire dans un cadre international. l’idée qu’il existe. échelle. Ce contrôle comprend l’introduction de mesures et d’instruments contraignants pour les 194 pays membres de l’OMS. Des efforts ont été lancés par l’OMS pour modifier le Règlement sanitaire international (RSI) et préparer une convention sur les pandémies. L’objectif principal de l’initiative est de transférer une partie de la souveraineté sanitaire des États membres de l’OMS à un organisme mondial non élu, sous l’influence de groupes d’intérêt privés, afin de définir des politiques de santé mondiales universellement applicables. Cependant, tous les États membres africains, dont la Malaisie, l’Italie, l’Iran, la Russie et le Brésil, ont souligné le « caractère libéral » de la réforme du Règlement sanitaire international (RSI), la qualifiant d’attaque contre la souveraineté des États membres. La dernière réunion a eu lieu le vendredi 24 mai. Aux dernières nouvelles, aucun accord n’a été trouvé.
Nous avons évoqué à plusieurs reprises la Convention sur les futures pandémies, qui permettrait une gouvernance mondiale de la politique de santé (afin que l’OMS puisse décider de la politique de vaccination obligatoire). Pour mémoire, le premier RSI a été publié par les États membres de l’OMS en 1951. Il s’agit du prédécesseur du véritable RSI, qui a été réformé en 2005. Il s’agit d’un document de droit international qui impose des obligations à 196 Parties (dont 194 de l’OMS). Le RSI vise également à signaler à l’OMS les problèmes de santé publique susceptibles de présenter un risque de propagation mondiale. Il s’agit d’une norme adoptée par tous les pays en matière de préparation et de réponse aux épidémies de maladies infectieuses. Il met également en évidence l’approche que les pays devraient adopter et les obligations qu’ils doivent adopter. doit respecter. Le RSI décrit les critères permettant de déterminer si un événement particulier constitue une urgence de santé publique de portée internationale. La réunion finale de la neuvième session de l’Organe de négociation intergouvernemental (INB) s’est tenue le vendredi 24 mai 2024, marquant un moment clé dans les négociations du traité sur la pandémie. Malgré des efforts intenses et de longues discussions, aucun accord n’a été trouvé.
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