Le 8e Festival international de journalisme de Couture-sur-Garonne s’est terminé dimanche 14 juillet au soir avec Claire Chazal et la couverture de la finale de l’Eurosoccer. Mais c’est un autre match qui s’est déroulé peu avant cela, en coulisses pour les organisateurs du groupe « Le Monde »…
Le 8e Festival international de journalisme de Couture-sur-Garonne s’est terminé dimanche 14 juillet au soir avec Claire Chazal et la couverture de la finale de l’Eurosoccer. Mais c’est un autre jeu, un jeu de chiffres, qui s’est déroulé en coulisses pour les organisateurs du groupe « Le Monde » juste avant le coup de sifflet final. La question était de savoir si le record de 8 500 festivaliers de 2023 serait battu. Vendredi, 2 600 festivaliers ont répondu à l’appel. Samedi, 3.700 personnes ont marché dans les rues du village, et ce dimanche, plus de 2.850 personnes ont marché. Au total, 9 142 personnes se sont rassemblées sur les bords de la Garonne ces trois derniers jours, soit une augmentation de 6 % par rapport à l’été dernier.
reflet de la société
En termes de contenu, l’édition 2025 comporte deux thématiques potentielles. D’un côté, les engagements des syndicats et des associations, et de l’autre, comme l’a souligné la présidente de l’événement, Jill Van Court, la thématique du logement. Cette 8ème édition se termine.
« Ce qui ressort aussi, ce sont les questions sur la capacité à débattre et à s’écouter. Les festivaliers nous demandent d’organiser des débats plus contradictoires, mais paradoxalement, certaines personnes sifflent ou huent face à une dispute avec quelqu’un avec qui ils ne sont pas d’accord, comme nous. « Nous l’avons vu dans la guerre de l’eau de samedi après-midi, mais c’est plutôt une question de festival, c’est un reflet de société », souligne le directeur adjoint du lectorat du Monde.
« À un moment donné, il faudra gérer la croissance du festival, qui est déjà limité dans son périmètre urbain et qui, surtout, perd l’esprit du festival, qui permet un dialogue informel avec les intervenants. Parce que je n’en ai pas. Je ne veux pas.»
En fait, l’attrait de cet événement réside dans l’interaction étroite non seulement avec des journalistes vedettes, mais aussi avec des hommes politiques, des chanteurs et des comédiens. Alex Wizorek a peut-être involontairement dit cela lors d’un spectacle en plein air samedi soir : Donald Trump a affronté un terrible chien dans le jeu en duo « Qui allez-vous sauver ? » et a été durement touché. »…Nous vous dirons que nos réunions sont toujours en adéquation avec l’actualité…