Et au final, c’est le Real Madrid qui gagne. Après que le Borussia Dortmund ait dominé la pelouse de Wembley pendant 70 minutes en finale de la Ligue des Champions, les hommes de Carlo Ancelotti ont néanmoins fait la différence dans les dernières minutes et décroché le 15e titre en C1 de l’histoire de la Maison Blanche (2-0). Dani Carvajal et, bien sûr, Vinicius sont les buteurs de Madrilenia, qui terminera la saison avec un autre feu d’artifice.
Pourtant, le Borussia Dortmund a failli défier presque toutes les attentes en battant l’Atletico Madrid et le Paris Saint-Germain. Le partenaire de Mats Hummels, Mats Hummels, qui a longtemps été une figure importante de cette finale, a réalisé un bien meilleur match que l’Espagnol, qui s’est tu contre le Real dans presque tous les duels. Julian Brandt, pilier de l’entrejeu, a offert ses premiers frissons à la défense merengue (14e).
Carvajal, le but qui a tout changé
Ensuite, les occasions se sont succédées pour le club de la Ruhr (le 21 et le 23), dont le poteau de Niklas Furkrük (le 23 également). Thibaut Courtois, qui a marqué plus de buts qu’Andrei Lunin, a sauvé l’équipe d’une attaque dangereuse de Sabitzer, notamment à la 41e minute, mais l’équipe a dû attendre la 57e minute pour obtenir son premier tir du match.
Jude Bellingham est resté longtemps transparent, mais c’est Dani Carvajal, le moins attendu de la formation, qui a raté le ballon du 1-0 (69e) et a finalement apporté le salut aux Merengue. Sur le corner de Kroos, l’arrière droit d’1,73 m déviait le ballon de la tête pour donner l’avantage au Real (0-1, 74e). Même si Nico Schlotterbeck a ensuite réalisé un superbe arrêt devant Bellingham (77e), cet exploit a porté un coup dur au moral du BVB.
Dès lors, dans des situations très dangereuses (80e, 81e et 82e), le champion d’Espagne profite d’une énorme erreur de relance des jaune et noir pour annihiler tout suspense. Après avoir intercepté le ballon devant la surface de Dortmund, Bellingham a pu servir Vinicius (0-2, 83e), qui a eu le temps d’ajuster Gregor Kobel. Le sixième titre du Real lors des 11 dernières compétitions confirme ce que tout le monde savait : le roi de l’Europe est à Madrid.