Monseigneur Philippe Kpozlo faisait partie intégrante du Congrès national souverain (CNS) qui s’est tenu au Togo au début des années 1990.
« J’ai été nommé chef du Présidium le samedi 13 juillet 1991 », a-t-il déclaré lors de la session du CNS, qui s’est déroulée du 8 juillet au 28 août 1991. L’archevêque émérite de Lomé était une personnalité importante qui a présidé cette conférence. La force vive du peuple togolais.
Cette conférence ouvrira la voie à l’instauration d’un système multipartite dans le pays.
Figures de l’Église catholique au Togo
Après la conférence nationale, Philippe Fanoko Kpozlo présidera le Haut Conseil de la République d’août 1991 à février 1994.
La tâche est difficile depuis que les membres de ce parlement de transition, dont le Premier ministre Kpozlo, ont été isolés par des sections de l’armée en octobre 1992.
Cet homme a passé 40 de ses 93 années comme évêque. Il a marqué de son empreinte la vie de l’Église catholique au Togo. D’ailleurs, l’annonce de son décès a été faite par la Fraternité sacerdotale togolaise dans la cathédrale qu’il a construite à Atakpamé.
Le Père Mélèse, curé de la cathédrale, a déclaré : « C’est lui qui m’a envoyé au séminaire. Je lui rends hommage pour ce qu’il m’a fait. C’est très douloureux, surtout pour lui. Ils sont très affligés parce qu’ils sont pas dans le pays.
figure de l’opposition
Depuis sa retraite en 2007, Philippe Fanoko Kpozlo s’est ouvertement engagé aux côtés des forces d’opposition togolaises dans un effort pour apporter un changement démocratique dans le pays.
Il ne serait jamais témoin du changement qu’il désirait si ardemment.
Mgr Kpozlo est décédé à l’âge de 93 ans en exil en Suède après l’élection présidentielle controversée de 2020.