Les partenaires « Premium », le groupe du milliardaire Bernard Arnault, négocient pour maximiser la visibilité de leur marque pendant le tournoi.
Le joaillier Chaumet a créé les médailles, Louis Vuitton, marque phare du groupe, a conçu les malles de ces médailles et la malle qui abritera le flambeau, et le voyage du flambeau se déroulera non seulement dans les vignobles LVMH mais également au sein de la Fondation Louis Vuitton. Il a également été livré à De plus, Berluti habille les Français. La chanteuse Aya Nakamura a assisté à la cérémonie d’ouverture vêtue d’un costume Dior, et pendant la compétition les VIP ont bu du champagne et du cognac Moët & Hennessy…
Vendredi, l’artiste Pharrell Williams, directeur artistique de la mode masculine chez Vuitton, a levé la flamme olympique en Seine-Saint-Denis avant les cérémonies d’ouverture à Paris. Lors de la cérémonie d’ouverture, les athlètes sont passés devant le grand magasin La Samaritaine au centre de Paris et la terrasse de l’hôtel Cheval Blanc, où une structure métallique géante ressemblant à une malle Louis Vuitton a été installée pour accueillir les invités VIP.
Rue Olympia Montaigne
Pendant le jeu, ce magnifique géant apparaîtra lors de la remise des médailles. Les gagnants portent des vêtements LVMH (plutôt que la marque du groupe) et portent leurs médailles sur des plateaux au motif à carreaux rappelant Louis Vuitton. modèle.
« Nous avons trouvé cette démarche très discrète et en même temps, paradoxalement, très visible », a expliqué Antoine Arnault devant la presse à propos de la société LVMH. « Ce n’est pas la marque Louis Vuitton qui apparaît sur le plateau », a-t-il souligné. Mais « si on a une certaine culture, on peut reconnaître la maison Vuitton et la marque Vuitton. C’est une astuce ou une manière d’être inconsciente », s’amuse-t-il.
« L’Olympier de cette année, c’est le 22 avenue Montaigne, l’adresse du siège de LVMH, confesse Julie El Ghouzzi, auteur du Manuel du luxe.
La contribution du partenariat entre LVMH et le Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (Cojo) est de 150 millions d’euros, auxquels s’ajoutent « 50 millions d’euros d’activations », c’est-à-dire des lieux (événements, réalisation de costumes, etc.) . Il est dit que Cela a été communiqué aux responsables de l’AFP.
Kojo « est venu chercher LVMH » pour boucler le budget du tournoi de 1,24 milliard d’euros. Et « une fois qu’on l’a, il faut en profiter », disent les passionnés du domaine.
« Le plus souvent, les partenariats sportifs sont des opportunités commerciales et se créent simplement en créant un produit pour un événement », explique Julie El Ghouzzi. Mais « nous ne sommes pas impliqués dans le produit ici », a-t-elle souligné, ajoutant que « LVMH va rendre ce partenariat précieux » et toucher « des milliards de téléspectateurs » pour les Jeux olympiques.
Le sport, « vecteur de croissance »
Eric Briones, auteur de Luxe et numérique, analyse également à l’AFP qu’«il y a un discours construit sur la culture, la tradition, le savoir-faire et le mot France». « LVMH a puisé de manière unique les valeurs de l’Olympisme à travers une sélection précise des marques françaises participantes du Groupe. »
Ces marques sponsorisent des sportifs susceptibles de remporter des médailles, comme l’escrimeur Enzo Lefort, le rugbyman Antoine Dupont, la joueuse de tennis Pauline Droulade, ou encore l’athlète Timothy Adolphe. Le nageur Léon Marchand est l’égérie de Louis Vuitton.
« Il ne s’agit pas d’un enjeu commercial à court terme », a reconnu Antoine Arnault devant la presse, ajoutant : « Nous espérons que[ce partenariat]améliorera l’image du groupe et de ses sociétés ».
Selon Eric Briones, le sport est devenu un « vecteur de croissance » pour l’industrie du luxe, et grâce aux JO, en se donnant « la compétition des compétitions », « LVMH se positionne à nouveau comme un leader. » Nous avons établi un
Le groupe participera-t-il également aux prochains JO de Los Angeles en 2028 ? « Rien n’est exclu », répond Antoine Arnault.