Ce jeudi, l’annonce d’une intervention télévisée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a provoqué la colère du parti français Insoumise, qui a appelé à manifester devant l’enceinte de TF1/LCI. Initialement annoncée par le député Mayer Habib, la visite du premier ministre était programmée au journal télévisé de TF1, qui attire des millions de téléspectateurs. Immédiatement après l’annonce, le hashtag #BoycottTF1 est apparu sur le réseau social X, obligeant TF1 à retirer de son programme la visite du Premier ministre Netanyahou et à la diffuser finalement sur toutes les chaînes d’information LCI. Mais la colère ne s’apaise pas. LFI appelle à un rassemblement devant le site de la Manche. Les mots « Non à l’apologie du génocide » font référence à une affiche à la tête du premier ministre israélien sur le terrain de TF1.
« Si le Premier ministre Netanyahou parle ce soir du groupe TF1, il lancera une campagne de boycott contre Bouygues Telecom, qui appartient au même groupe », a menacé Rima Hassan, septième sur la liste LFI aux élections européennes. Des extraits de l’entretien diffusés sur les réseaux sociaux montrent le Premier ministre s’exprimant en français.
« C’est un cauchemar », a répondu Rima Hassan. « J’ai le contenu de l’interview donnée par Darius Roshvin au criminel de guerre Netanyahu, qui est de la pure propagande », a-t-elle poursuivi. Le journaliste et militant Shihame Asberg, faisant référence à la chaîne belge VRT, qui a coupé son antenne lors de la comparution du candidat israélien à l’Eurovision Eden Golan, a déclaré à « l’Association internationale des stagiaires exécutifs » qu’il « avait appelé à « interférer avec l’interview ».