Reportage – Une cinquantaine d’appartements de cette ancienne résidence étudiante ont été investis par des clandestins et des trafiquants de drogue qui font respecter la loi, au grand dam d’une association de copropriété qui lutte pour chasser les malfaiteurs.
Le Figaro Marseille
« Combien de personnes y a-t-il ici ? », a demandé Malik à deux hommes en boxer qui vivaient dans un petit appartement dans l’un des bâtiments du « campus ». A l’intérieur du logement, où les compteurs électriques sont infestés de cafards, l’un des squatteurs est assis sur un matelas de fortune posé à même le sol, une cigarette allumée à la main. Son « colocataire » affirme louer un logement au propriétaire pour 400 euros par mois, précisent les pièces justificatives.
Ce document est en fait un simple relevé de compte bancaire. « Il devait traîner dans la boîte aux lettres. Il essaie de nous arnaquer », explique le propriétaire de plusieurs appartements du manoir, qui travaille depuis des mois pour restituer les locaux aux locataires, Malik, qui a travaillé dur. Lorsqu’on a dit aux deux résidents qu’ils ne voulaient pas être présents, leur réponse a été : « Je ne quitterai pas l’appartement ». Malik préfère partir sans s’attarder. « Ils communiquent entre eux. Nous ne devrions pas rester ici », insiste-t-il.
Quelques mois se sont écoulés depuis…
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