Interrogée par le député Antoine Vermorel-Marquez sur le manque de soutien de la Fédération française de football pour le financement des équipements sportifs, Amélie Oudea-Castella a donné suffisamment de réponses pour soulever des « questions ».
Existe-t-il un manuel de traduction qui m’aiderait à comprendre ce que veut dire le ministre des Sports ? Parce que ce genre de recherche est nécessaire car ce mardi 28 mai, une question a été posée par le député de Roanne sur le nouveau stade de football de Saint-Pierre. Denis-de-Cavannes C’est parce que cela semble indispensable pour décrypter les propos d’Amélie Udea Castella.
Cela a coûté 750 000 euros à la municipalité, explique Antoine Belmorel Marques. « Le club du village s’est mobilisé et a accordé à la ville une aide d’un montant inhabituel de 10 000 euros », a-t-il rendu hommage.
Soit le montant des « centaines de millions d’euros » de la Fédération française de football qui inquiète les parlementaires. « De quels outils dispose le Gouvernement pour que les fédérations sportives deviennent véritablement des moteurs au profit du sport amateur, demande-t-il au ministre ?
La rénovation du centre sportif approuvée à l’unanimité par les Dionysiens
Cette dernière réaction suffit à le faire remettre en question. Voici une version abrégée de sa phrase d’ouverture : « Au cœur de cet engagement en faveur des articles de sport, nous pensons que le dispositif du Plan Génération 2024 nous permettra d’aller à la rencontre de la communauté des investisseurs et des porteurs de projets, mais avant tout aux dirigeants des fédérations sportives.
Nos fédérations sont également partenaires de nos actions en faveur de l’intégration par le sport. Le Rapporteur spécial nous a alloué (sic) différents crédits pouvant être financés à cet effet, nous permettant de coopérer notamment avec 10 000 clubs sportifs. Il s’agit d’une approche complètement nouvelle pour nous. est développé dans le cadre d’une alliance qui comprend toute une série de partenaires publics et privés.
Le reste est du même type. La novlangue, qui dure plus de deux minutes et comprend des digressions sur les progrès des joueuses de football et des digressions sur les « aventures olympiques », est extrêmement complexe à résumer sans interprète.
Ou peut-être que c’est exactement à ça que ça sert. Il s’agit de parler sans rien dire et d’endormir son interlocuteur. Dans ce cas, c’est dommage que la nouvelle installation de Saint-Denis ne soit pas un terrain de rugby. Au moins, le ministre des Sports a eu raison de lui donner un tel coup de pied.
Pierre François Steil