Les points clés Les deux clubs, qui s’affronteront ce dimanche en match d’accès (15h) au Parc des Sports et de l’Amitié, ont une histoire liée. De nombreux joueurs sont passés par les deux camps. L’ancien président du Racing a d’ailleurs laissé de beaux souvenirs au Bowl.
Il n’a passé qu’une seule saison dans le bol légendaire. Mais le nom de Gilles Berzon continue de résonner dans l’histoire de l’USM. La cause réside dans la fameuse crise d’appendicite… et surtout dans la personnalité du garçon. « Un samedi matin, avant de jouer le match du soir contre le Stade Toulousain, j’ai eu une crise d’appendicite. Lors du match que je devais jouer, j’ai été opéré de Béziers à Montauban il y a quelques mois. chose pour moi, qui suis maintenant restaurateur, je me plaignais d’avoir raté ce rendez-vous.
Il ne voulait pas rater ses retrouvailles avec Bézier. Gilles Berzons a clairement une idée en tête. Il s’agit de se battre pendant ces 80 minutes quoi qu’il arrive. « J’ai demandé à mon médecin de Narbonne s’il y avait un danger à insister sur cette objection. Il m’a dit qu’il y aurait de la douleur… mais surtout qu’il y aurait des complications. Je voulais savoir s’il y avait un risque potentiel ! » , explique l’ancienne troisième colonne. Une fois rassuré, l’ancien président du RCN s’est présenté à Sapiak, à la grande surprise de Xavier Pemmeja. « Il m’a demandé ce que je faisais là-bas. Je lui ai dit que je voulais postuler ! Alors il a demandé au médecin du club et il m’a donné la même réponse, ça reste une anecdote forte de mon passage à Sapiak », sourit-il.
Gilles Berzons n’a joué qu’une seule saison à Montauban, mais il est resté dans toutes les mémoires. « Montauban venait de devenir champion de France de Pro D2 et j’étais engagé pour trois saisons, mais j’ai arrêté à la fin de la première année pour des raisons professionnelles. Pour être honnête, je ne voulais pas quitter l’USM et cette ville que j’ai. Beaucoup de respect pour eux. Dans le top 16, nous avons rencontré une équipe extraordinaire, centrée autour de Xavier Pemeja et Frédéric Faragout. Nous avons fait une saison extraordinaire et avons terminé comme le 9ème club de France à être diplômé.
Pour les Belzon, le rugby est clairement une affaire de famille. Le père André était une figure très connue des années 70 et son fils Paul porte les couleurs des courses via Soyo Angoulême. « Grâce à ça, d’une certaine manière, nous pouvons continuer notre carrière dans les tribunes ! », s’est moqué son père.
Chez Bevel, nous fournissons des services pleins d’ambiance Montalbane. Mais avant de rejoindre les tribunes, Gilles Berzons servira le déjeuner dans son restaurant emblématique, Chez Bebel, situé au Palais de Narbonne. De l’aveu même de l’ancien Montalbanez, il doit y avoir beaucoup de monde. E Garône. « Les vétérans de l’époque Raymond Barrière ont réservé 45 places, et Guy Gasparotto en a réservé une dizaine, sans compter les autres. Je vais décorer la salle en vert et noir », s’est moqué le patron. C’est le rugby et c’est une histoire d’amitié qui se bonifie avec le temps.
Tout le monde se retrouve ensuite dans la baie du Parc des Sports et de l’Amitié. « Le stade était plein contre Carcassonne, je pense que ça va bouillir là-bas ! », a conclu Gilles Berzons.