Patrick Sébastien réclame plus de 13 millions d’euros à son ancien employeur pour « abus de dépendance financière », « malhonnêteté dans la conduite des négociations contractuelles » et « atteinte à l’image »…La Cour d’appel de Paris a finalement tranché en France・Les ordonnances suivantes ont été remis à la télévision. Le jugement rendu par Lanforme indique qu’il lui a versé 331 825 euros pour « rupture brutale » des relations commerciales.
En première instance, en mars 2022, le tribunal a réduit de moitié le montant accordé à la société de production du présentateur de 70 ans, Magic TV, qui s’élevait à un peu plus de 652 000 euros, et Magic TV a ordonné à France Télévision de réclamer 26 millions d’euros. L’organisme public a fait appel.
20 ans de collaboration
Magic TV n’a notamment pas réussi à démontrer les coûts liés au licenciement qui auraient été inévitables en raison de la brutalité du licenciement, comme le prétend la société de production dans son jugement du 15 mai. » a expliqué le tribunal. L’organisme public s’est refusé à tout commentaire, a-t-il indiqué vendredi à l’AFP.
Après plus de 20 ans de coopération, France Télévision a décidé en octobre 2018 de ne pas renouveler son présentateur phare pour l’année prochaine, mais Patrick Sébastien estime qu’il s’agit d’une exclusion « injuste » pour les téléspectateurs de Ta.
Par la suite, la présidente de France Télévision, Delphine Hernot, a « préféré » le maintenir à l’antenne, mais « faire évoluer le concept » de son émission « Le Prus Grande Cabaret du Monde ». Elle a affirmé qu’elle refusait de « moderniser ».
problèmes d’audition
Selon le jugement, « France Télévision cherchait activement à modifier le format des programmes commandés à Magic TV depuis 2016 » afin de « stopper l’érosion » de son audience.
Le tribunal a estimé que même si « Magic TV a réalisé 95,5% de son chiffre d’affaires grâce à la transaction avec France TV », « les conditions d’un abus de dépendance économique ne sont pas réunies ». Patrick Sébastien lui-même avait exprimé devant la presse son « désir de quitter la fonction publique », a-t-elle rappelé.