Le PLQ a voté en assemblée générale le rétablissement de l’équilibre budgétaire dès la première année de son futur mandat, mais l’analyste politique Marc-André Leclerc a jugé l’idée risquée.
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Ces derniers estiment que ce message peut trouver un écho auprès de certaines couches de la population, mais peut aussi évoquer des souvenirs pour certains.
«Depuis le dernier budget de la CAQ en mars de l’année dernière, nous avons enregistré un déficit beaucoup plus élevé que prévu de 11 milliards», a déclaré Leclerc. Même si M. Legault nous avait préparés, je pense que les Québécois ont été choqués par l’ampleur de la situation. »
« Je pense qu’il existe dans l’opinion publique un désir de retour à ce type de bonne gestion budgétaire », a-t-il ajouté. Le risque pour le Parti libéral est que l’héritage de l’époque Couillard reste fermement en place. Oui, François Legault a laissé un surplus de 7 ou 8 milliards en 2018, mais il y a tout un aspect du mot « austérité ». C’est une arme à double tranchant. »
La crise du logement et le manque de personnel dans certains secteurs du secteur public pourraient compliquer les efforts du parti.
Écoutez l’entretien politique entre Yasmin Abdelfadel et Marc-André Leclerc via QUB.
« Nous pouvons probablement respecter cela », a-t-il déclaré. Mais peut-on revenir à l’équilibre budgétaire lors de notre première mission ? C’est la grande question. Vous pouvez toujours le faire, mais dans combien de temps allez-vous le faire ? »
« Si la situation se règle avant les prochaines élections, nous pourrons revenir en douceur à l’équilibre budgétaire », poursuit-il. Mais dans l’état actuel des choses, un retour rapide à l’équilibre budgétaire est probablement un peu utopique. »
La remontée du Parti québécois dans les sondages pourrait être un avantage pour les libéraux.
«Saint-Pierre Plamondon parle de souveraineté et dit qu’il y aura un référendum sur le premier mandat péquiste, ce qui pourrait donner le sentiment à la population de sortir encore une fois la carte fédéraliste.»
« À l’approche du week-end, la difficulté pour le Parti libéral est que même si vous avez les meilleures idées du monde, il est difficile d’attirer l’attention des « électeurs » libéraux si vous n’avez pas de nouveau chef. Le défi est de mettre de l’ordre dans la maison et de s’assurer que tout est prêt pour l’arrivée du nouveau chef.
Regardez l’analyse complète de Marc-André Leclerc dans la vidéo ci-dessus.