Selon un journaliste de l’AFP présent sur place, le président russe a déclaré : « Nous surmonterons dignement cette période difficile et deviendrons encore plus forts », ajoutant : « Nous regardons l’avenir avec confiance ».
« Nous déciderons nous-mêmes du sort de la Russie et uniquement dans l’intérêt des générations présentes et futures », a-t-il déclaré dans un discours diffusé sur la chaîne de télévision nationale russe.
Cependant, l’issue de l’offensive lancée par l’armée russe le 24 février 2022 reste incertaine, avec l’impact des sanctions occidentales, une inflation élevée et des centaines de milliers de manifestants russes fuyant le pays, de nombreux enjeux sont apparus. Conflit.
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Le président russe a estimé que des consultations avec les pays occidentaux « sur les questions de sécurité et de stabilité stratégique » étaient « possibles », mais seulement « sur un pied d’égalité dans le respect de leurs intérêts respectifs ».
Le président Vladimir Poutine a également considéré comme « sacré » son devoir de diriger la Russie, un pays de plus de 140 millions d’habitants.
« C’est un grand honneur, une responsabilité et un devoir sacré », a-t-il déclaré avant de se rendre à l’une des cathédrales voisines du Grand Palais, dans le centre-ville, sous les auspices de la salle Andreevski du Kremlin. de Moscou.
Après près d’un quart de siècle à la tête de la Russie, le dirigeant russe a finalement fait l’éloge de la « stabilité ». Il s’agit d’un argument central avancé par le Kremlin depuis plusieurs années pour justifier la politique du président russe, notamment l’absence d’opposition acceptable au sein du pays.
Un cinquième mandat le maintiendrait au pouvoir au moins jusqu’en 2030, mais après les réformes constitutionnelles adoptées en 2020, le président Vladimir Poutine pourrait rester au pouvoir pendant encore six ans, s’il le souhaite, jusqu’en 2036, date à laquelle il aura 84 ans. position.
Cette photo de famille distribuée par l’agence d’État russe Spoutnik montre des invités assistant à l’investiture du président élu russe Vladimir Poutine au Kremlin de Moscou le 7 mai 2024. -AFP
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La réaction de Navalnaya
L’opposante en exil Ioulia Navalnaia a qualifié mardi le président russe Vladimir Poutine de « menteur, voleur et meurtrier », quelques minutes avant le début de la cérémonie d’investiture au Kremlin.
« Notre pays est dirigé par des menteurs, des voleurs et des meurtriers, mais cela finira », a déclaré Navalnaia dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
« S’il prend le commandement, il n’y aura ni paix, ni développement, ni liberté dans notre pays », a-t-il ajouté, faisant référence à l’offensive à grande échelle lancée par les forces russes contre l’Ukraine.
« Cette guerre est sanglante et insensée, et personne n’en veut, à l’exception du président Poutine », a déclaré Ioulia Navalnaia.
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« Ses promesses ne sont pas seulement vaines, elles sont trompeuses. Cela dure depuis 25 ans. Ce sera la même chose cette fois », a affirmé l’opposant dans la vidéo d’environ six minutes.
Navalnaia a déclaré : « Chaque fois que le président Poutine arrive au pouvoir, la situation ne fera qu’empirer, et il est effrayant d’imaginer ce qui se passera tant que le président Poutine restera au pouvoir. » Des centaines de prisonniers politiques subissent des conditions humanitaires. » »
« Nous devons garantir que personne au monde ne croit au président Poutine, ni en Russie ni au-delà de ses frontières », a déclaré Navalnaia.
Le 16 février 2024, le principal critique du président Vladimir Poutine, son mari Alexeï Navalny, est décédé dans une prison de l’Arctique dans des circonstances inconnues.