Une semaine après un scrutin européen chaotique pour la majorité, Emmanuel Macron va encore inciter ses ministres à parcourir la France pour faire campagne pour Valérie Heyer. La plupart ont suivi les instructions. Ce n’est pas le cas de Rashida Dati. Rashida Dati ne veut pas aggraver les dissensions au sein du gouvernement et provoquer la colère de son ancien collègue du parti Le.
A une semaine des élections européennes qui s’annoncent chaotiques pour la majorité, Emmanuel Macron va encore inciter ses ministres à parcourir la France pour faire campagne pour Valérie Heyer. La plupart ont suivi les instructions. Ce n’est pas le cas de Rashida Dati. Rashida Dati est profondément divisée au sein de son gouvernement et ne veut pas contrarier son ancien parti, les Républicains, dont elle aura besoin lors des élections municipales de Paris en 2026.
Il est vrai que le maire du 7e arrondissement ne garde pas un bon souvenir des 10 années qu’il a passées à voyager à travers l’Europe avec son mentor Nicolas Sarkozy. Emmanuel Macron ne semble pas dédaigner le manque d’enthousiasme à soutenir Heyer List. Il a sciemment adopté une personnalité particulière et doit vivre avec. Ses déclarations franches plaisent aux conférences de presse et aux réseaux sociaux. La dernière en date concerne… l’ORTF, qui justifie par approximations le projet de fusion de Radio France et France Télévision, qui ne fait pas l’unanimité parmi les salariés de Maison Ronde. «ORTF, qu’est-ce que vous avez permis?» Les gens regardaient «Les Dessiers de L’Ecrins», et le lendemain, les ouvriers en discutaient avec leurs patrons. »
« Je suis sûr que le maire du 7e arrondissement ne garde pas un bon souvenir de ses 10 années passées dans le demi-cercle européen. »
Clairement, Rashida Dati revenait sur les vertus sépia du pompidianisme et du giscardisme d’antan, les jours bénis de la télévision domestique, tandis que le chef de l’Etat vantait « l’Etat émergent » et la modernisation du pays.
En revanche, bien que certainement louable, je n’aime pas la dureté de la justice prônée par le ministre de la Culture contre les militants qui visitent les musées pour promouvoir des messages qui n’ont rien à voir avec l’œuvre d’art. Nous n’avons d’autre choix que d’approuver. La mission de l’art est de nous émouvoir et d’embellir nos vies, mais elle remet également en question nos croyances et nos actions. C’est pourquoi il perturbe les dictatures, et pourquoi il est contrôlé, voire censuré.
Alors soyez un vrai artiste, pas un faux rebelle qui pense plus à ses 15 minutes de célébrité à la Warhol qu’à l’avenir de la planète en versant de la soupe ou en peignant sur ses œuvres heureusement protégées. Sans garde-fous, certains militants plus radicaux que d’autres s’en prendront à des tableaux non protégés afin d’alarmer davantage l’opinion publique. L’invitation à « Screen File » a échoué.