En septembre 2023, sept communautés mi’kmaw ont annoncé qu’elles deviendraient partenaires d’ARC Clean Technology. Mais un dirigeant de l’une des communautés de l’entreprise affirme qu’ils regardent désormais ailleurs après avoir reçu des signaux alarmants de la part de l’entreprise.
Nous utilisons l’ARC pour nous assurer d’avoir quelque chose. », »text »: »Le reste d’entre nous, nous regardons l’Ontario, qui se trouve dans un endroit différent de la technologie ARC pour nous assurer que vous avez quelque chose. « }} »>Le reste d’entre nous, ce que nous examinons, c’est la technologie en Ontario, qui est distincte de l’ARC, pour nous assurer que nous avons quelque chose, et dit la Première Nation de Pabineau, Terry Richardson.
Le leader a toutefois expliqué que l’accord de septembre ne les mènerait pas plus loin. Les Premières Nations ont eu la possibilité d’investir davantage dans la technologie propre ARC, mais ne l’ont finalement pas fait.
Nous avons eu la chance de ne pas investir, dit-il désormais. Nous avons investi dans [le projet]Mais je n’ai pas investi d’argent.
Cette semaine, le PDG d’ARC Clean Technology a annoncé sa démission. L’entreprise affirme qu’elle restructure également ses effectifs. En attendant, la gestion de Saint-Jean sera assurée par des dirigeants de l’équipe américaine de l’entreprise.
Certains y voient le signe que l’entreprise entre dans une période tumultueuse, puisqu’elle doit livrer des réacteurs nucléaires d’ici 2030.
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Le groupe communautaire autochtone a annoncé un accord avec Moltex et ARC à Saint John, au Nouveau-Brunswick, en septembre 2023.
Photo : Radio-Canada
Terry Richardson semble frustré de n’avoir aucune idée de ce qui se passe à l’ARC.
Je n’investis pas dans des entreprises qui ne donnent aucune actualité. Ils ne parlent pas à d’autres personnes que nous.
Mots du chef de la Première Nation Pavinaw, Terry Richardson
Dans une déclaration à CBC plus tôt cette semaine, l’équipe du premier ministre Blaine Higgs a déclaré qu’elle n’avait pas été informée des changements intervenus à l’ARC.
Le Nouveau-Brunswick a investi 20 millions de dollars dans ARC Clean Technology pour construire des réacteurs nucléaires modulaires d’ici 2030.
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Blaine Higgs et le ministre Mike Holland assistent au lancement de la stratégie énergétique du Nouveau-Brunswick le mercredi 13 décembre 2023 à Fredericton.
Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Trozzo
L’État s’attend également à ce qu’une deuxième entreprise, Moltex, également située à Saint-Jean, livre un autre réacteur d’ici 2029.
Ces réacteurs sont la pierre angulaire de la stratégie énergétique du Nouveau-Brunswick visant à assurer la production d’électricité propre au Nouveau-Brunswick à partir de 2030.
Parallèlement, l’ancien ministre de l’Énergie, Mike Holland, croyait que le développement de ces réacteurs à Saint John représentait une occasion de bâtir une industrie nucléaire au Nouveau-Brunswick.
ARC Clean Technology et le ministère de l’Énergie du Nouveau-Brunswick n’ont pas répondu cette semaine aux demandes d’entrevue et de commentaires de Radio-Canada.
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Mike Holland, alors ministre des Ressources naturelles et du Développement de l’énergie, a défendu le projet de petit réacteur lors d’une conférence parrainée par l’industrie nucléaire à Saint John en 2022.
Photo : Radio-Canada/Alix Villeneuve
Mike Holland a annoncé sa démission soudaine le 20 juin pour passer au secteur privé.
Un autre ancien PDG a également répondu.
Cette semaine, des appels ont été lancés pour qu’Énergie NB et l’État envisagent de conclure un accord avec une autre entreprise pour garantir l’approvisionnement en petits réacteurs nucléaires d’ici 2030.
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Norm Sawyer est l’ancien PDG d’ARC Clean Technology et actuellement consultant indépendant. (photo d’archives)
Photo : Radio-Canada
Parmi eux se trouve Norm Sawyer, également ancien PDG d’ARC et aujourd’hui consultant et responsable de ION Nuclear Consulting.
Le Nouveau-Brunswick doit réfléchir à cette question et dire : « Si nous avons besoin d’électricité à cette date, quelle est la probabilité qu’un réacteur nucléaire soit prêt ? », c’est clair. « », »text »: »Stratégiquement, Énergie NB doit y réfléchir et se dire : Si j’ai besoin d’électricité ce jour-là, quelle est la meilleure chance pour l’obtenir ? Et si je veux préparer mon réacteur ? C’est clair que certaines technologies seront disponibles beaucoup plus tôt que d’autres. Énergie NB pose stratégiquement cette question. Vous devez y réfléchir et dire : Si de l’électricité est nécessaire ce jour-là, quel est le scénario le plus probable ? J’aimerais préparer un réacteur nucléaire. Il est clair que certaines technologies seront disponibles beaucoup plus rapidement que d’autres.
Je pense que si 2030 est vraiment une période importante, alors il est peut-être temps de le faire.
Mots de Norm Sawyer, ancien PDG d’ARC Clean Technology
Il assure que son analyse est basée sur sa propre expertise et non sur des informations privilégiées sur ce qui se passe à l’ARC.
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René Legacy estime que le désir du Nouveau-Brunswick d’acheter de la technologie ne devrait pas compromettre la production énergétique de la province au-delà de 2030. (photo d’archives)
Photo : Radio-Canada/Michel Corriveau
Le député libéral du Nouveau-Brunswick, René Legacy, a déclaré que même si acheter au Nouveau-Brunswick serait idéal, il estime qu’il est temps pour la province d’envisager des options autres que l’ARC et Moltex. Je n’aurais jamais pensé devoir me limiter à deux technologies.
D’ici 2030, nous aurons besoin de mégawatts, il faudra donc les trouver ailleurs.
Citation de René Legacy, député libéral de Bathurst West Beresford
Terry Richardson va dans la même direction. Il a déclaré que l’État pourrait trouver de meilleures options.
La chancelière souhaite-t-elle accorder davantage de fonds à l’ARC ou passer à une autre technologie déjà éprouvée et plus avancée ?
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Le chef du Parti vert, David Coons, ne soutient pas l’énergie nucléaire. (photo d’archives)
Photo : Radio-Canada/Michel Corriveau
Le chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, David Coon, n’a jamais été un grand partisan des réacteurs modulaires parce qu’ils sont trop chers.
Cependant, le Nouveau-Brunswick continue de parier sur l’avenir de l’énergie nucléaire et devra acheter de la technologie nucléaire à l’extérieur de l’État. L’établissement d’une industrie nucléaire au Nouveau-Brunswick n’est qu’un fantasme. « , »text »: »Si Énergie NB continue de miser sur un avenir nucléaire, elle devra acheter la technologie nucléaire à l’extérieur du Nouveau-Brunswick. L’établissement d’une industrie nucléaire au Nouveau-Brunswick n’est qu’un fantasme. « }} »>Si Énergie NB continue de parier sur l’avenir de l’énergie nucléaire, elle devra acheter la technologie nucléaire à l’extérieur du Nouveau-Brunswick. Il dit que l’établissement d’une industrie nucléaire au Nouveau-Brunswick n’est qu’un fantasme.
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Le PDG d’Énergie NB a déclaré qu’il n’était pas au courant des détails du changement de direction chez ARC Clean Technology. (photo d’archives)
Photo : Radio-Canada/Alix Villeneuve
La PDG d’Énergie NB, Lori Clark, n’a pas répondu directement lorsqu’on lui a demandé mardi si elle était convaincue que l’entreprise pourrait déployer des réacteurs nucléaires à partir de l’ARC d’ici 2030.
« , »text »: »Notre plan de ressources intégré montre que nous avons besoin de réacteurs modulaires d’ici le début des années 2030, et nous pensons que nous en aurons besoin. « }} « >Notre plan de ressources intégré montre que nous avons besoin de réacteurs nucléaires modulaires d’ici le début des années 2030, et nous sommes convaincus de pouvoir les obtenir.
Avec la contribution de Jacques Poitras (CBC)