Le jazzman londonien abandonne le saxophone pour la flûte pour un album aux tonalités zen et méditatives.
En tant que leader de plusieurs groupes, Shabaka a sorti son premier album sous son propre nom.Photo Atiba Jefferson
Publié le 12 avril 2024 à 12h00
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Depuis près d’une décennie, les musiciens de la scène « jazz » londonienne ont les faveurs des festivals et des médias qui aiment leur mélange d’afrobeat, de dub et de house, mais avec une touche légèrement chic. Shabaka Hutchings, leader de plusieurs groupes, fut rapidement déclaré leader du mouvement, à la fois juste et injuste, et sa créativité fut plus tard reconnue comme du jazz acide. Elle dépassait le cadre du « grand mix » populaire.
A l’approche de la quarantaine, il a peut-être eu envie de couper définitivement ses amarres. Noms de famille, groupes et saxophones, cet album fait partie des grands albums abandonnés. Avec le soutien de nombreux invités (Lianne La Havas, Brandi Younger, Andre 3000…), Shabaka explore les estampes japonaises, les haïkus, le petit art, la poésie de la nature et les gestes simples qui créent des mondes qui doublent vos rêveries de flûte. -up miniature. Une sensation délicate peut surgir.
Malheureusement, les choses vont vite de mal en pis à mesure que le titre s’éternise. Ainsi, « Body to Inhave » et « I’Il Do Which You Want » sont obscurcis par un brouillard synthétique qui n’est que trop évocateur de Londres. L’amarrage est donc à moitié cassé et c’est bien dommage. En flûtiste déambulant dans un jardin zen, Shabaka séduit encore plus.