Les Verts sont revenus en Ligue 1 deux ans après avoir été relégués après une performance incroyable dimanche qui les a effectivement éliminés des candidats à la promotion. Le FC Metz est relégué en Ligue 2.
France Télévision – Éditorial Sport
Date de publication 06/02/2024 19:49 Date de mise à jour 06/02/2024 20:22
Temps de lecture : 2 minutes
Les joueurs de Metz contre Saint-Etienne font la fête lors du deuxième match des éliminatoires, disputé au Stade Saint-Symphorien le 2 juin 2024. (Frédéric Florin/AFP)
Saint-Étienne brandit un ticket du purgatoire. Les Verts ont réussi leur revanche, dimanche 2 juin, lors du barrage retour de Ligue 1 à Metz (2-2, 4-3 sur l’ensemble des deux matches). Il fallait que les hommes d’Olivier Dall’Oglio marquent à la 117e minute de la prolongation pour y arriver. Le nouveau buteur Ibrahima Waji et le passeur Nathanaël Mbuku sont les héros de l’ASSE, longtemps malmenée.
Dans un stade Saint-Symphorien rugissant, Stefanova a connu un début de match complètement déraisonnable et cela lui a coûté cher. Après avoir gagné 2-1 à l’aller, et vu son adversaire numériquement inférieur après seulement cinq minutes de jeu, le jeune Papa Diallo a été reconnu coupable d’avoir posé la plante de son pied sur la cuisse de Dennis Appiah, et peu après. La situation était encore plus favorable. . Il a été rattrapé par le VAR et expulsé.
On pensait que Saint-Étienne était sur la voie royale, mais c’est le contraire qui s’est produit. L’expulsion n’a fait qu’alimenter les braises d’espoir des Mets. Les joueurs surexcités de Laszlo Bologni ont pris les commandes en ouvrant le score par Lamine Camara puis en marquant au second poteau sur le service de Mathieu Oudre (18e). Derrière, le FC Metz a décidé de presser et l’inévitable Georges Mikautadze a fait sa part en éliminant deux joueurs sur le flanc gauche et en obtenant un penalty. L’international géorgien, né dans la banlieue lyonnaise, s’est transformé par connivence sur le poteau (25e). Encore un signe que les Lorrains ont réussi pleinement dès les premières minutes. À ce stade, une double confrontation a eu lieu pour la première fois.
Après plus de 30 minutes de silence, le jockey Stefanova est revenu en selle à la première occasion franche depuis le virage. Leo Petro, laissé seul au second poteau, punissait Aleksandr Ukija (35e) pour s’être trop rapproché de la ligne. C’était un but bien chronométré qui a permis aux deux équipes d’égaliser en deux matchs.
Les Verts ont pris les commandes en deuxième période sans jamais vraiment sentir l’avantage, aidés par la fatigue messine. Cependant, juste après la fin du match, alors qu’il est apparu qu’il avait pris l’option grâce à Ivan Mason, l’arbitre du match, Jérôme Brissard, a consulté la VAR, prenant en compte l’erreur d’Ibrahim Sissoko à Ukihla (66e). , nous avons décidé d’annuler le match. , lors de la deuxième décision contestée (mais vérifiée grâce à la vidéo) des Verts, après le penalty de Mikautadze.
Cependant, il semblait qu’ils ne pouvaient pas décevoir Saint-Etienne dimanche, et n’ont même pas joué de prolongation. Même si la confrontation a finalement basculé de son côté, il ne faut pas oublier que Metz s’est créé deux belles occasions dans ce temps additionnel. D’abord le brillant réflexe de Gautier Larsonneur pour neutraliser la signature de Majeru Kevin van der Kerkhove (98e), puis le tacle de dernière minute de Denis Appiah devant Arthur Atta à quelques mètres de la ligne de but (108e).
On comprend que les joueurs messins aient été désillusionnés au coup de sifflet final, et certains étaient trop émus pour répondre aux questions des journalistes. Ce vieux refrain est bien connu en Lorraine puisque le FCM est relégué en deuxième division pour la septième fois au XXIe siècle, un record dans le top cinq des championnats d’Europe.