Ces ONG de protection des animaux (CIWF France, Fondation Brigitte Bardot, LFDA, Wellfarm, OABA, Quatre Pattes, Convergence Animaux Politique) espèrent peser sur la position que défend la France vis-à-vis de Bruxelles, s’exprimaient à quelques pas de la Diète.
La Commission européenne prépare un projet de modification de la réglementation sur le bien-être animal, prévu pour l’automne de l’année prochaine.
Yvan Savy, directeur du CIWF France, a considéré les dernières modifications apportées au cadre régissant l’élevage, le transport et l’abattage des animaux comme une « opportunité unique dans une génération ».
Actuellement, plus de 300 millions d’animaux (poulets, truies, lapins) passent chaque année tout ou partie de leur vie en cage dans l’UE. Jusqu’à 50 000 poulets sont élevés dans chaque bâtiment, et certains « grandissent si vite que leur corps ne peut pas les porter », a-t-il ajouté.
« Ouvrez la cage, M. Fesnow! », dit-il.
L’association réclame la fin des cages, l’interdiction du transport d’animaux vivants hors de l’Union européenne, ou encore l’obligation d’afficher les méthodes d’élevage sur les emballages afin que les consommateurs puissent acheter en connaissance de cause.
« Un système intensif à haute densité ne peut pas perdurer », a déclaré Elodie Jérôme de l’association Quatre Pachu.
La France « doit préparer ses secteurs » à la transition « inévitable », a déclaré Lorraine Jacquet de la Fondation Brigitte Bardot.
Les ONG souhaitent notamment que la vidéosurveillance soit courante lors de l’abattage et qu’il soit mis fin à la pratique consistant à suspendre les volailles par les pieds avant l’abattage.
L’association réclame un étourdissement systématique avant la mise à mort. Les sujets sont si sensibles que l’animal doit rester conscient avant d’être tué selon les principes de l’abattage rituel (casher et halal).
Près d’un tas de peluches à fourrure synthétique et insignes (« Ministre, élevons vos ambitions ! »), la députée Renaissance Corinne Vignon, l’écologiste Sandrine Rousseau, Aymeric Caron du parti Insoumi, Anne Quatre députés ont exprimé leur soutien à l’association. . Stambach Télénoir (LFI).
Lorsque Mme Sternbach-Telenoir a appelé à « une rupture avec ce statu quo absolument néfaste », Mme Vignon a défendu Mme Vignon, affirmant que la France devait être le « moteur ».