Le mélodrame de l’arrivée de Sérgio Conceição à l’OM est d’abord le mélodrame de son départ du FC Porto, et visiblement le premier ne peut pas se terminer avant le second. Les dirigeants marseillais devront donc pécher par excès de prudence et attendre que la crise au Portugal soit résolue, même s’ils souhaitent boucler le dossier de nomination du nouveau manager d’ici début juin. La situation est très grave, puisque Conceição a appris que Vitor Bruno, qui a été vice-président pendant près de 13 ans, était le successeur convoité du nouveau président, André Villas Boas.
L’ancien milieu offensif de 49 ans a pris la nouvelle comme une trahison et les négociations sur son départ sont devenues extrêmement tendues. Bien qu’il ait récemment signé une prolongation de contrat avec Pinto da Costa jusqu’en 2028, après avoir perdu l’élection présidentielle face à Villas Boas, Conceição n’a pas exigé de compensation de la part de son club préféré, mais la situation s’est aggravée. Les primes et les salaires impayés restent un sujet brûlant. Les discussions sont difficiles en raison des relations tendues entre les différentes parties, Antero Enrique d’un côté et le représentant de Conceição Jorge Mendez de l’autre, et se déroulent entre leurs avocats respectifs.
Sa meilleure offre vient de Marseille
De nouvelles négociations ont eu lieu ce lundi, et les résultats étaient attendus dans la soirée, car il n’y a de toute façon plus de temps à perdre. Après avoir remporté 10 trophées en 7 ans, il n’y a plus d’avenir pour Conceição au FC Porto, mais c’est une aubaine pour l’OM, qui attend que ce dossier soit définitivement réglé et accélère. Le manager Pablo Longoria craint peut-être encore la concurrence des clubs italiens, mais le président marseillais dispose d’une longueur d’avance qui alimente un certain optimisme.
Bien que très intéressante financièrement, l’offre de l’Olympien pour attirer un joueur censé remplacer Jean-Louis Gassette est aussi la plus concrète pour l’ancien entraîneur nantais, qui a décidé de partir à Porto avant de quitter l’entreprise. son contrat. Si aucun autre sursaut ne se produit, il y en aura bientôt un.