Lundi 3 juin, quelques jours avant les élections européennes, des agriculteurs français et espagnols ont bloqué le péage de l’A63 à Biriatou (Pyrénées-Atlantiques).
Date de publication 06/03/2024 07:26 Date de mise à jour 06/03/2024 08:57
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Les agriculteurs français et espagnols s’étaient déjà ralliés à l’A63 en mars 2024. (GAIZKA IROZ / AFP)
« Nous ne sommes pas au milieu de ce problème et avons montré notre détermination, mais si nécessaire nous passerons à l’étape suivante », a menacé lundi 3 juin le site d’information français Bidash, l’éleveur de volailles Xavi Darlemane. Région basque. Les agriculteurs français et espagnols prévoient de fermer ce lundi la frontière au péage de l’A63 à Biriatou, quelques jours avant les élections européennes. « Nous voulons envoyer un message fort », déclare à propos du Bleu Roussillon français Sébastien Barboutou, éleveur Valespir et co-organisateur de la fermeture des frontières dans la région des Pyrénées-Orientales.
Les éleveurs et les agriculteurs envoient ce message aux futurs membres du Congrès. « Nous leur donnons naturellement le temps de se préparer. Nous avons quelque chose à leur offrir. Nous communiquons, écoutons et échangeons en ce moment », explique Xavi Dalmane.
« Aujourd’hui est un jour historique. Ce qui se passe aujourd’hui, le 3 juin, est un blocus en coordination avec la partie espagnole. Cela ne s’est jamais produit dans l’histoire », déclare Sebastián Barbotu. Il estime que lorsque les agriculteurs expriment un problème, on leur dit « toujours que cela vient d’en haut, de Bruxelles, et que nous avons donc besoin d’une coalition cohérente. C’est pourquoi les pays forment déjà des coalitions pour obtenir certains votes « Si possible, cela pourrait être le cas ». être plus facile », explique le gardien du zoo.
Xavi Darmanet appelle l’Europe à « respecter malheureusement la clause miroir », c’est-à-dire obliger les pays tiers à respecter les mêmes normes environnementales que celles exigées des agriculteurs en France et en Europe. Il ne comprend pas que «nous importons des aliments qui ne répondent pas aux normes». « J’aimerais voir une détaxation complète de l’énergie. Si nous taxons l’énergie à zéro, nous serions en mesure de générer plus de revenus. »
« Nous allons créer des nuisances. Nous en sommes conscients. Mais le but n’est toujours pas de créer des nuisances à long terme ni de provoquer la panique. Nous sommes des citoyens responsables. Oui, je suis un expert », a-t-il déclaré. Sébastien Barboteu veut dire aux candidats européens au Parlement européen qui « s’entre-déchirent actuellement sur toutes les plateformes » de « garder leur énergie » car « le secteur agricole est en ruine ».