Dans un appel retentissant à l’action, la Soixante-Dix-Septième Assemblée mondiale de la Santé a indiqué être consciente que les changements climatiques constituent une menace imminente pour la santé mondiale, en adoptant une résolution dans laquelle elle souligne la nécessité urgente de prendre mesures décisives pour faire face aux risques sanitaires profonds posés par les changements climatiques.
La résolution, soutenue très largement par les États Membres, donne un aperçu de la menace existentielle que font peser les changements climatiques sur la santé humaine. L’Assemblée de la Santé affirme qu’une action radicale est impérative pour préserver la santé de la planète, soulignant l’interdépendance entre la durabilité environnementale et la santé publique.
Invitant instamment la communauté de la santé mondiale à se mobiliser à une échelle sans précédent, l’Assemblée de la Santé appelle à renforcer et à élargir les efforts existants pour lutter contre les changements climatiques dans le cadre de ses fonctions essentielles. Il s’agit notamment d’accorder la priorité aux considérations relatives à la santé dans les politiques climatiques nationales et internationales, et d’appuyer les pays dans la mise en place de systèmes de santé résilients face aux changements climatiques et à faible émission de carbone.
Par le renforcement des capacités et le soutien technique apporté aux ministères de la Santé, les mesures convenues à l’Assemblée de la Santé donneront aux pays les moyens de mettre en œuvre des initiatives solides de santé, résilientes face aux changements climatiques et adaptées à leur situation particulière, et d’orienter les actions intersectorielles qui favorisent la santé et contribuent à l’atténuation et à l’adaptation aux changements climatiques.
La résolution marque un moment clé dans la lutte contre les changements climatiques, l’accent étant mis sur l’urgence d’entreprendre une action collective pour protéger à la fois la santé humaine et la planète.
L’OMS s’est engagée à continuer de diriger l’action sanitaire face aux changements climatiques. L’Organisation prévoit d’intensifier ses efforts pour appuyer les États Membres au moyen du leadership, d’actions de sensibilisation, de soutien technique et de renforcement des capacités. Parmi les principales initiatives figurent notamment les efforts visant à présenter la santé comme une préoccupation centrale dans les politiques sur le climat, la promotion de stratégies fondées sur des bases factuelles et la mobilisation du soutien à la santé et à l’action climatique dans les pays.
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Les pays prônent des économies centrées sur la santé et le bien-être pour tous
La pandémie de COVID-19 a mis en lumière l’interdépendance entre la santé et les économies. En effet, elle a démontré la nécessité d’un financement multisectoriel et d’une collaboration de toutes les institutions gouvernementales, au-delà des ministères de la Santé, pour promouvoir, garantir et protéger la santé et le bien-être.
Pour relever ce défi, la Soixante-Dix-Septième Assemblée mondiale de la Santé a adopté une nouvelle résolution visant à aider les pays à restructurer leur économie au service de la santé des populations et de la planète.
La nouvelle résolution donne suite aux recommandations du Conseil sur l’économie de la santé pour tous ; et met en évidence le fait que populations en bonne santé et une planète prospère sont des conditions préalables au développement durable. L’état de santé et le bien-être reflètent la façon dont les personnes vivent, ce qu’ils mangent, comment ils apprennent et travaillent, et si toutes les personnes, à tout âge, sont en mesure d’obtenir les soins de santé dont elles ont besoin sans s’appauvrir.
La résolution définit la voie à suivre pour les États Membres, les institutions financières internationales et régionales ainsi que les autres parties prenantes afin de mieux aligner les actions sur les dimensions économiques, sociales et environnementales, en mettant clairement l’accent sur la santé pour tous.
Par cette résolution, l’Assemblée de la Santé a chargé l’OMS d’élaborer une stratégie sur l’économie et le financement de la santé d’ici 2026, afin d’aider les pays à faire avancer cette nouvelle vision audacieuse d’économies fondées sur la santé et le bien-être.
La stratégie définira des actions prioritaires, allant du renforcement des capacités nationales à la fourniture d’un soutien technique dans des domaines tels que l’amélioration de la politique budgétaire et la collaboration avec les associations économiques, les institutions financières internationales et les banques de développement.
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Les États Membres s’engagent à tirer parti des manifestations sportives pour la santé et le bien-être
Le 30 mai 2024, les États Membres de l’OMS ont approuvé une nouvelle résolution (à l’initiative du Qatar) visant à renforcer la santé et le bien-être dans le cadre des manifestations sportives. Par cette résolution, les États Membres défendent une nouvelle stratégie dont le but est d’améliorer le bien-être à l’échelle mondiale, reflétant une reconnaissance croissante de la nature multidimensionnelle du bien-être, englobant non seulement la santé physique, mais aussi les aspects mentaux et sociaux.
Au-delà du plaisir de la compétition, la stratégie envisage les manifestations sportives comme des plateformes permettant de relever les défis majeurs en matière de santé publique, notamment la préparation et la riposte aux urgences sanitaires, les maladies non transmissibles, la violence et les traumatismes, les problèmes de santé mentale et l’inclusion sociale.
L’Assemblée de la Santé a souligné qu’il était important d’encourager une alimentation saine et une activité physique régulière, quels que soient l’âge et les capacités des personnes, favorisant ainsi une culture du mouvement tout au long de la vie. De plus, il est primordial d’assurer l’accès aux personnes handicapées afin de promouvoir l’inclusion. En outre, l’élaboration et la mise à l’essai de nouveaux modèles d’affectation des ressources seront essentielles pour maintenir ces initiatives de promotion de la santé par le biais de manifestations sportives.
Cette décision de l’Assemblée de la Santé marque un changement significatif vers une approche globale de la santé publique. En tirant parti du pouvoir fédérateur du sport, cette stratégie ouvre la voie à la promotion de comportements plus sains, au renforcement des communautés et, en fin de compte, à l’amélioration du bien-être de tous à l’échelle nationale, régionale et mondiale.
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Faire en sorte que 2024 soit une année charnière pour mener une action équitable à l’échelle mondiale contre la résistance aux antimicrobiens
Aujourd’hui, les États Membres, les membres du Groupe de direction mondial sur la résistance aux antimicrobiens, les partenaires, les jeunes leaders et les défenseurs des survivants se sont réunis lors d’une table ronde stratégique pour tracer une nouvelle voie à suivre dans le cadre de l’action mondiale contre la résistance aux antimicrobiens (RAM).
L’année 2024 est cruciale pour la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, en effet la deuxième réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la résistance aux antimicrobiens aura lieu à New York (États-Unis d’Amérique), le 26 septembre 2024 et d’autres événements majeurs sont prévus, notamment la quatrième réunion ministérielle les 15 et 16 novembre 2024 au Royaume d’Arabie saoudite.
Les débats d’aujourd’hui ont réuni des dirigeants et des partenaires qui défendent l’approche « Une seule santé » afin de s’attaquer aux causes et aux conséquences de la RAM sur la santé des personnes, des animaux et de l’environnement. L’objectif était de tirer parti de l’élan politique observé cette année et au-delà en vue d’élaborer une riposte efficace et durable à la RAM.
La session a également été marquée par l’adoption par la Soixante-Dix-Septième Assemblée mondiale de la Santé d’une résolution visant à accélérer les ripostes nationales et mondiales à la résistance aux antimicrobiens, qui préconise une approche centrée sur la personne et un accès équitable à la prévention, au diagnostic et au traitement des infections.
Les discussions ont également porté sur la création d’un Groupe indépendant sur les données probantes concernant les mesures de lutte contre la résistance aux antimicrobiens, ainsi que sur les cibles de réduction de la mortalité due à la RAM et à l’utilisation inappropriée des antimicrobiens.
Parmi les autres sujets clés de discussion figuraient notamment : le financement de l’action multisectorielle contre la RAM, garantir l’accès et l’utilisation appropriée des antimicrobiens, les expériences des pays, les priorités en matière de plaidoyer et de gouvernance, les témoignages de patients et les recommandations de l’OMS, de l’Alliance quadripartite sur l’approche « Une seule santé » (OMS, FAO, PNUE et OMSA) et d’autres.
Les États Membres expriment leur ferme soutien à la poursuite de l’augmentation progressive des contributions fixées et au cycle d’investissement
Les délégués de la Commission A ont examiné les rapports sur les points 16 et 18 de l’ordre du jour et ont tenu des débats sur ces questions. Le Secrétariat a présenté des informations actualisées datant du mois d’avril sur le budget programme s’élevant à 6,8 milliards de dollars des États-Unis (USD), tel qu’approuvé par une résolution de la Soixante-Seizième Assemblée mondiale de la Santé. L’OMS est sur la bonne voie en ce qui concerne le financement (87 %) et l’utilisation (20 %), les tendances actuelles indiquant une exécution intégrale (100 %) du budget programme approuvé.
À la fin du mois d’avril 2024, le segment de base était financé à 79 %, grâce à une augmentation de 20 % des contributions fixées et des projections prévues. Toutefois, le recours aux contributions volontaires à objet désigné reste un défi. Les délégués ont apprécié les progrès de l’OMS en matière de financement, mais ont fait part de leurs préoccupations concernant les déficits de financement et les inégalités dans ce domaine entre les Régions, les bureaux et les piliers stratégiques, soulignant la nécessité d’un financement durable et souple.
Les États Membres se sont également félicités des améliorations apportées par le Secrétariat en matière d’efficacité opérationnelle et concernant les initiatives de réduction des coûts. Des témoignages de soutien en faveur d’augmentations des contributions fixées et du cycle d’investissement ont été reçus. Ils ont noté le lancement réussi du cycle d’investissement et de l’argumentaire d’investissement et ont accueilli favorablement le rapport du Secrétariat. Les délégués ont réaffirmé l’objectif commun d’un cycle d’investissement réussi, soulignant la nécessité d’un financement durable en vue d’une souplesse et d’une efficacité accrues de l’OMS. Ils ont invité instamment les partenaires à accroître la flexibilité du financement et à élargir la base de donateurs de l’OMS, y compris le secteur privé, conformément au Cadre de collaboration avec les acteurs non étatiques. La définition révisée des fonds thématiques ainsi que la rationalisation de l’établissement des rapports ont été appuyées. Des mises à jour régulières sur les modalités du cycle d’investissement ont été demandées, parallèlement aux efforts visant à garantir que le financement complète les priorités mondiales en matière de santé.
Il a été pris note des deux rapports.
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A77/14 Financement et exécution du budget programme 2024-2025 A77/15 Financement et exécution du budget programme 2024-2025
Compte rendu des gains d’efficience opérationnelle
A77/17 Financement durable : cycle d’investissement de l’OMSA77/35 Financement durable : cycle d’investissement de l’OMS
Rapport du Comité du programme, du budget et de l’administration du Conseil exécutif à la Soixante-Dix-Septième Assemblée mondiale de la Santé
A77/37 Financement et exécution du budget programme 2024-2025
Rapport du Comité du programme, du budget et de l’administration du Conseil exécutif à la Soixante-Dix-Septième Assemblée mondiale de la Santé
Situation d’urgence sanitaire en Ukraine et crise des réfugiés
L’Assemblée mondiale de la Santé a approuvé une résolution intitulée « Situation d’urgence sanitaire en Ukraine et dans les pays qui reçoivent des réfugiés et dans ceux qui en accueillent, découlant de l’agression par la Fédération de Russie ». Dans la résolution, les États Membres concernés sont appelés à respecter le droit international, à protéger le personnel médical et les civils et à garantir un accès humanitaire sans entrave. L’OMS est également priée de continuer à soutenir l’Ukraine et les pays qui accueillent des réfugiés.
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A77/A/CONF./6 Situation d’urgence sanitaire en Ukraine et dans les pays qui reçoivent des réfugiés et dans ceux qui en accueillent, découlant de l’agression par la Fédération de Russie
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Les États Membres sur la voie d’un monde durablement libéré de la poliomyélite
S’agissant de l’éradication de la poliomyélite, les États Membres ont salué les efforts déployés pour interrompre la transmission du poliovirus sauvage de type 1 (PVS1) dans les deux derniers pays d’endémie, l’Afghanistan et le Pakistan ; ont pris note de la diminution du nombre de cas ; ont fait part de leur préoccupation quant à l’augmentation récente des détections positives dans l’environnement, à l’extérieur des réservoirs habituels ; et se sont félicités de la collaboration transfrontalière au sein de ce bloc épidémiologique unique, dans le cadre de la poursuite des vaccinations synchronisées destinées à atteindre les enfants.
Les États Membres ont également salué la baisse continue des cas dus aux variants du poliovirus de type 2, tout en se montrant plus réservés concernant les progrès inégaux observés dans les principaux blocs géographiques, qui révèlent des lacunes persistantes en matière d’immunité de la population. Les États Membres ont souligné combien il importe de conforter les vaccinations essentielles, relevant que, si les activités de vaccination supplémentaires ont joué un rôle central sur la voie de l’éradication, le renforcement de la couverture vaccinale par le VPI1 (globalement, mais aussi, plus particulièrement, dans les communautés « zéro dose ») devrait demeurer une priorité absolue. Il conviendrait pour cela de favoriser une collaboration plus étroite avec les partenaires de la vaccination, y compris Gavi, et de saisir les opportunités qui se présentent, notamment dans le cadre de la campagne du « grand rattrapage ».
Les États Membres ont également accueilli positivement les efforts déployés pour assurer la transition en matière de lutte contre la poliomyélite, notamment le nouveau cadre stratégique qui apporte une série de changements tendant à renforcer la mise en œuvre, et souligne le devoir collectif de nous préparer à un monde sans poliomyélite.
Le Rotary International, partenaire de la société civile dans l’action mondiale engagée pour éradiquer la poliomyélite, a remercié les États Membres pour leurs engagements et a réaffirmé la mobilisation des clubs qui le constituent, partout sur la planète.
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A77/4 Rapport de synthèse du Directeur général 14.4 – Éradication de la poliomyélite ; planification de la transition pour la poliomyélite et activités postérieures à la certification
Éradication de la variole : destruction des stocks de virus variolique
L’Assemblée mondiale de la Santé a pris note du rapport intitulé « Éradication de la variole : destruction des stocks de virus variolique ». Même si la variole a été éradiquée en 1980, le virus est conservé dans deux sites, sous la surveillance de l’OMS, à des fins de recherche. Les délégués ont appelé au maintien des stocks de virus existants et à la poursuite de leurs inspections. Certains moyens de lutte contre la variole (notamment des vaccins et des traitements) ont été utilisés dans le contexte de la flambée épidémique de variole simienne qui a touché, et continue de toucher, plusieurs pays dans le monde. Les délégués ont appelé à renforcer les activités de recherche-développement sur la variole simienne et à s’attaquer aux inégalités flagrantes dans l’accès aux moyens de lutte contre la maladie.
Documents connexes
EB154/20 Éradication de la variole : destruction des stocks de virus variolique
Points examinés le jeudi 30 mai 2024
Action de l’OMS dans les situations d’urgence sanitaire
Dans la soirée du jeudi 30 mai, l’Assemblée de la Santé a examiné plusieurs points liés à l’action de l’OMS dans les situations d’urgence, y compris un rapport sur l’action menée au cours de l’année écoulée. En 2023, l’OMS est intervenue face à 72 situations d’urgence sanitaire aiguës et prolongées classées, notamment des crises complexes, des catastrophes naturelles, des flambées de maladies infectieuses et des conflits. Grâce aux plus de 900 partenaires, plus de 107 millions de personnes dans 29 pays et deux Régions ont bénéficié d’un soutien du Groupe sectoriel pour la santé au cours de la période considérée. Parmi les obstacles opérationnels figuraient l’accès restreint des travailleurs humanitaires et des fournitures ainsi que le financement insuffisant des plans d’intervention humanitaire et des partenaires locaux. Le rapport a mis en évidence un déficit de financement critique dans le Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire, qui entrave sa capacité à mener une riposte de manière efficace. En outre, il préconise un financement accru et durable, une approche plus stratégique du renforcement de la résilience à long terme et des systèmes de santé plus solides pour faire face aux urgences futures.
Documents connexes
A77/11 Action de l’OMS dans les situations d’urgence sanitaire ; Urgences de santé publique : préparation et riposteA77/4 Rapport de synthèse du Directeur général
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Rapport indépendant sur l’action de l’OMS dans les situations d’urgence sanitaire
Le mandat du Comité consultatif de surveillance indépendant du Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire consiste à superviser et orienter l’action de l’OMS dans les situations d’urgence, de conseiller le Directeur général à la demande de celui-ci sur les questions relevant de sa compétence et de rendre compte de ses conclusions à l’Assemblée de la Santé.
Les délégués ont pris note du rapport du comité le jeudi 30 mai. Le Comité a salué l’action de l’OMS dans les situations d’urgence sanitaire au cours d’une année très agitée et dans des environnements de plus en plus dangereux. Il restait profondément préoccupé par la fragilité de la situation dans laquelle le Programme opère, notamment le manque de financement durable. Il a noté une forte augmentation des besoins humanitaires en matière de santé dans le monde, et le rôle croissant de l’OMS pour y répondre. Le Comité s’est dit gravement préoccupé par la propagation continue de la dengue et du choléra dans les différentes Régions, recommandant à l’OMS d’achever d’urgence la cartographie des risques concernant la dengue et d’intensifier les efforts qu’elle fait pour remédier à la pénurie mondiale du vaccin anticholérique oral. Par ailleurs, il a recommandé un meilleur suivi de ces maladies, une plus grande collaboration dans les crises et un système de notification plus facile pour les pays.
Documents connexes
A77/7 Rapport du Comité consultatif de surveillance indépendant du Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire
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Nouvelle priorité accordée à la préparation aux situations d’urgence sanitaire consécutives à des catastrophes résultant d’aléas naturels
Les pays continuent de faire face à des situations d’urgence résultant d’aléas naturels, telles que les séismes, les inondations, les glissements de terrain, les tsunamis, les tempêtes, les températures extrêmes et les incendies de forêt. Les systèmes de santé sont confrontés à des pressions supplémentaires en raison la fréquence et l’intensité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes liés au climat, et doivent progresser dans les domaines de l’adaptation, de la réduction des risques et de la préparation pour protéger les populations. Dans ce contexte, le jeudi 30 mai, l’Assemblée mondiale de la Santé a approuvé une résolution visant à renforcer la préparation aux situations d’urgence sanitaire face à ces risques. Dans la résolution les États Membres sont invités à déployer davantage d’efforts, et l’OMS est priée de fournir un soutien supplémentaire – en matière de préparation et de gestion de ces aléas au moyen d’évaluations des risques, d’investissements dans des systèmes de santé résilients et d’une coordination entre les ministères, les secteurs sociaux et industriels et avec les communautés.
Documents connexes
EB154/CONF./2 Renforcement de la préparation aux situations d’urgence sanitaire consécutives à des catastrophes résultant d’aléas naturels
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Application du Règlement sanitaire international
Le Directeur général a rendu compte des progrès accomplis par les États Membres dans l’application du Règlement sanitaire international (2005). Près de l’ensemble des pays ont fourni un rapport d’autoévaluation en 2023. De nombreuses évaluations extérieures conjointes, examens de l’action en cours ou après et des formations ont été menés pour renforcer la préparation et la riposte face aux urgences sanitaires. Toutefois, des retards subsistent dans la notification et la vérification des flambées épidémiques.
La COVID-19 et la variole simienne ne constituant plus des urgences de santé publique de portée internationale, l’OMS a émis des recommandations permanentes à l’intention des pays, qui ont été saluées par un certain nombre d’États Membres.
Les États Membres ont pris note du rapport et ont évoqué le rôle central du RSI dans la promotion de la sécurité sanitaire mondiale, mentionnant leurs propres efforts pour renforcer les principales capacités du RSI.
Documents connexes
A 77/8 Application du Règlement sanitaire international (2005)
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Initiative mondiale Santé et Paix
L’Initiative mondiale Santé pour la paix est une initiative mondiale de l’OMS qui vise à renforcer les liens existants entre la santé et la paix. Il vise à renforcer les contributions de l’OMS à la cohésion sociale, au dialogue et à la résilience face à la violence par le biais de programmes de santé, le cas échéant, avec des partenaires et sous la direction de pays.
Le jeudi 30 mai 2024, les États membres ont approuvé la résolution dans laquelle le Secrétariat était prié de continuer à améliorer la feuille de route de l’Initiative mondiale Santé et Paix en recueillant des bases factuelles, en sensibilisant à l’initiative, en renforçant les capacités, en poursuivant les activités menées avec les partenaires et en rendant compte de ce qui précède.
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Renforcement de la gestion des risques biologiques en laboratoire
Le 31 mai 2024 également, l’Assemblée mondiale de la Santé a approuvé une résolution sur le renforcement de la gestion des risques biologiques en laboratoire en tant que capacité nécessaire de sécurité sanitaire. Elle couvre la sécurité et la sûreté biologiques en laboratoire, faisant référence à l’exposition ou au rejet non intentionnel ou intentionnel de matières biologiques ou autres. Dans la résolution, les États Membres sont invités à d’élaborer ou de mettre à jour des plans nationaux pour inclure l’atténuation et la gestion des risques biologiques, à renforcer les capacités en matière de ressources humaines et à promouvoir une approche et une culture de la sécurité et la sûreté biologiques fondées sur les risques. En outre, dans la résolution, le Secrétariat est prié de fournir une assistance technique aux États membres, de suivre l’évolution dans ce domaine et d’organiser des discussions en vue d’élaborer des normes.
Documents connexes
EB154 (10) Renforcement de la gestion des risques biologiques en laboratoire
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