Entre combats en Ukraine et bombardements sur Gaza, les Jeux olympiques de cet été s’ouvrent dans un climat international particulièrement tendu. Selon le média indien Firstpost, de tels conflits « pourraient jeter une ombre sur la situation globale ».
Si le Comité international olympique (CIO) s’efforce de maintenir une certaine neutralité et reste relativement éloigné du conflit, cette année, la Russie et ses alliés choisiront de sanctionner la Biélorussie. Alors que les Jeux olympiques d’hiver de Pékin touchent à leur fin, l’attaque constitue une violation flagrante de l’accord d’armistice olympique, qui appelle à un cessez-le-feu non seulement pour la durée des Jeux olympiques et paralympiques, mais également pendant une semaine avant et après les Jeux. Premier message rapporté. Résultat : en octobre 2023, le CIO annonce l’exclusion de la Russie et de la Biélorussie des JO de Paris.
Environ 31 athlètes individuels neutres
Cependant, en vertu de la clause de « non-discrimination » de la Charte olympique, les athlètes des deux pays peuvent participer aux Jeux en tant qu’« athlètes individuels neutres ». Selon le site Internet du CIO, ce statut particulier impose aux athlètes de « ne pas manifester leur soutien à la Russie dans la guerre menée contre l’Ukraine » et d’afficher lors des compétitions des signes distinctifs rappelant leur pays. Selon les derniers résultats du CIO, jusqu’à 31 personnes (15 Russes et 16 Biélorusses) pourront concourir avec ce statut cet été.
Cette opinion intermédiaire est loin de faire l’unanimité. Du côté ukrainien, les autorités ont menacé à plusieurs reprises de boycotter les Jeux de Paris si des athlètes russes y participaient, rapporte le Kiev Independent. Côté russe, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a dénoncé la différence de traitement, soulignant que la présence d’Israël aux JO de Paris reste reconnue malgré les opérations armées dans la bande de Gaza. « Nous avons vu un nouvel exemple de partialité de la part du Comité international olympique », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par la radio publique américaine NPR.