Dans la soirée du mercredi 29 mai, un homme d’une vingtaine d’années a été tué rue Gian Franco dans le quartier de La Deveise à Béziers. Elle a probablement été détruite par ses complices qui ont pris la fuite. Deux d’entre eux ont déjà été arrêtés. Ils sont en garde à vue à la DTPJ de Montpellier.
Dans la nuit de mercredi 29 mai, un homme a été écrasé à mort par un complice rue Jean Franco, dans le quartier de La Deveise à Béziers. Selon des sources proches de l’enquête, ces individus seraient venus du Vaucluse combattre à Béziers. En fait, ils sont arrivés dans une voiture qui avait été volée à Roque Blanc deux jours plus tôt.
La victime est descendue de la voiture devant le point de commerce avec une arme longue en forme de Scorpion (mitraillette, ndlr). Elle a été immédiatement attaquée par les « marchands d’escaliers », le soi-disant point de vente de la Via Gian Franco. Immédiatement, les quatre personnes restées dans la voiture ont accéléré et percuté leur collègue.
Je veux toujours 2 personnes
La victime aurait été traînée sur une trentaine de mètres avant que le conducteur ne s’arrête. « Des témoins ont déclaré avoir vu un pied sortir de la voiture, et tout le monde a paniqué et s’est enfui à pied dans plusieurs directions. Deux hommes, âgés de 20 et 28 ans, ont été interpellés par les policiers de Bac-de-Béziers qui ont été les premiers. » intervenir. L’un courait, l’autre faisait du stop. Sous la direction d’un autre témoin, un gilet pare-balles, des gants et une cagoule ont été retrouvés cachés dans les buissons non loin du lieu du drame. Nous recrutons toujours pour 2 personnes. A la demande du procureur de Béziers, l’enquête a été confiée aux policiers de la DTPJ de Montpellier. Les deux suspects ont été transportés à leur domicile et la victime a été conduite à l’Institut médico-légal de Montpellier.
La vie comme si de rien n’était…
Cette semaine, jeudi matin, jour de marché, la vie via Gian Franco a repris son cours normal. Certains habitants ont déclaré : « Nous avons peur qu’un jour notre enfant soit touché par une balle perdue. Il fait noir la nuit et des enfants jouent là-bas. Les règlements de compte entre dealers nous font peur, expliquai-je, pas très rassuré. » facilité. Un peu plus loin, Fatima est en colère. « L’opération Spot se déroule bien. Mais il y a encore des points d’accord. Ils bougent un peu, mais ils restent sur place. Il faut plus de policiers. Rien de plus. Attendez le drame. Si vous réagissez, il sera trop tard. » . Un jeune homme était déjà décédé au même endroit l’année dernière.
Messaoud a déclaré : « Le trafic dans les grandes villes est difficile et les petites zones comme la nôtre alimentent la cupidité des grands trafiquants de drogue. Il ne faut pas seulement arrêter les petites mains, il faut leur couper la tête. Ils sont calmes ici. Ils y croient. Ils vont s’armer pour se protéger, ce qui n’est pas le cas ailleurs, donc vivre à La Deveise sera très dangereux. »
Augmenter les outils pour lutter quotidiennement contre la traite des êtres humains
Fabrice Ebi, représentant local du syndicat de police FO, a ajouté : « C’est le quotidien des policiers. Nous avons besoin de plus de moyens pour nos unités antidrogue. Nous avons besoin de plus de personnel. Combattre la traite des êtres humains est un travail quotidien. » » il prétend. Même si elle est très efficace, nous avons besoin de personnes sur le terrain pour éviter les drames et la propagation de la violence dans nos quartiers.