Éditorial Le Figaro – Les attaques contre les candidats républicains ne feront qu’exciter les partisans lors de la convention de Milwaukee, qui débute lundi.
Donald Trump, tout juste sorti d’une tentative d’assassinat, se tient debout, l’oreille ensanglantée et le poing levé, devant une foule de partisans scandant « USA, USA ». Le grand moment de l’élection du 5 novembre, mettant en vedette l’ancien président américain et candidat républicain au second mandat, sera-t-il le tournant de cette folle campagne américaine ? Il est encore trop tôt pour le dire. Seule certitude, le pasteur America First arrivera lundi à la convention républicaine de Milwaukee tel un gladiateur dans une arène. Devant des supporters énergiques. Dans son camp, les derniers sceptiques se rassemblent autour de lui. Les émotions prendront-elles le pas sur la raison ? Pris au piège, ses rivaux ne peuvent que dénoncer les violences politiques qui mettent à mal la démocratie américaine.
C’est là tout le paradoxe. Depuis son ascension politique fracassante et son élection à la Maison Blanche en 2016, Donald Trump attise les tensions politiques.
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