« The Twist » examine les facteurs qui contribuent à l’identité : qui suis-je ? Où sont mes racines ? À quel endroit sentez-vous votre appartenance ? Faire partie de la communauté LGBT, avoir des racines étrangères ou appartenir à une tribu autochtone est-il un plus ?
Avec pour devise « Les étrangers partout », la 60e Biennale de Venise se concentre sur les thèmes de l’appartenance et de l’altérité. Faire partie de la communauté LGBT, avoir des racines étrangères ou appartenir à une tribu indigène n’est-il pas un plus ? TWIST interviewe des artistes qui ont abordé ces questions ?
Le militant LGBT norvégien Ahmed Umar reconstituera les danses de mariage traditionnelles soudanaises de ses ancêtres à la Biennale de Venise. Miliane Mahn, originaire du Cameroun, vit à Francfort, est contre le racisme et soutient la diversité.
Son premier roman, Issa (inédit en français), questionne divers éléments de l’altérité. Que signifie être noir en Allemagne et allemand dans son pays d’origine ?
La photographe queer Libše Yarkovyakova estime qu’elle n’est pas encore celle qu’elle voudrait être. L’artiste tchèque exprime sa recherche d’identité et de reconnaissance dans son documentaire.
L’Américain Lyndon Johnson questionne les notions d’identité, de langage et d’appartenance dans son travail à l’intersection de plusieurs disciplines. À la Biennale, le Berlinois d’adoption expose des sculptures qui reflètent largement son parcours de transsexuel.
Dans le pavillon de l’Allemagne de la Biennale de Venise, le réalisateur berlinois Ersan Montag présente une installation qui revient aux racines anatoliennes et à l’histoire oubliée des immigrants turcs allemands.