Le 27 mai 2024, un policier monte la garde à l’entrée du lycée Rohairom, où un lycéen a attaqué un enseignant avec un couteau. Sébastien Salomgomis/AFP
Un lycéen de 18 ans interpellé lundi après une attaque au couteau alors qu’il était en classe dans un lycée du Maine-et-Loire a été incarcéré mercredi 29 mai après avoir été mis en examen pour tentative d’assassinat sur un enseignant et deux autres personnes. Ta. étudiant. Il s’agit d’un « acte prémédité » de l’élève et « n’a jamais été signalé aux autorités judiciaires », a déclaré le procureur d’Angers, Eric Bouillard, précisant que l’élève ne visait pas spécifiquement l’enseignant.
Lundi vers 9h45, le jeune homme, encore jamais remarqué dans un lycée de Chemiers-en-Anjou, a soudainement saisi le professeur par derrière et l’a frappé à la joue avec un couteau qu’il gardait dans son sac. . « Il a attendu plusieurs minutes jusqu’à ce que tous les élèves soient dans la classe et que la porte soit fermée », ont indiqué les procureurs. Les enseignants expérimentés qui sont surpris de se voir toucher le visage ont des réflexes du type « aller se protéger » ou « penser à protéger les autres élèves » et tentent de protéger l’enseignant.
« Ce déplacement global (…) permettra aux élèves de trouver une sécurité dans les couloirs. » Toutefois, Bouillard a révélé que l’agresseur a quand même eu le temps de s’en prendre à deux lycéens en classe. « Le premier élève sera victime d’une tentative d’attaque à l’arme blanche », a-t-il précisé, lui aussi poignardé au visage, qu’il parvient à éviter. L’agresseur « s’en prend ensuite à un deuxième élève, qui se défend avec une chaise ». [et] « J’ai été pris pour cible six ou huit fois », a-t-il ajouté.
Après l’attaque, le lycéen a jeté son arme et s’est enfui par une fenêtre, ont indiqué les procureurs, avant d’être arrêté peu de temps après par la police municipale.
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Il a été placé en garde à vue lundi et s’est déclaré « malheureux dans la vie ». L’enseignante, dont la vie n’était pas en danger, ne semblait pas avoir été « présélectionnée », et les élèves n’avaient aucune « plainte » contre elle, a déclaré Bouillard lors d’une conférence de presse. Elle a déclaré: «J’ai juste eu la malchance d’être la première.» [enseignante] Ce jour-là », a ajouté le juge.
« Sache ce que c’est de tuer quelqu’un »
Bien que le jeune homme ait été interrogé par les enquêteurs et que toute motivation religieuse ou radicalisation ait été exclue, ses motivations exactes restent floues. Lors de sa garde à vue, Eric Bouillard a reconnu qu’il « n’avait pas spécifiquement ciblé cet enseignant » et que les deux élèves n’avaient « juste pas de chance d’être là, je pense ».
La folie d’un adolescent dégoûté de lui-même ? Le lycéen, qui n’a pas encore subi d’évaluation psychiatrique, a acheté un couteau alors qu’il faisait ses courses le jeudi 23 mai, et a spécifiquement choisi le couteau « en fonction de ce qu’il voulait faire » et « a revendiqué une intention meurtrière ». « Il a dit qu’il voulait tuer quelqu’un parce qu’il voulait qu’on parle de lui », a déclaré au juge l’un des professeurs. Les enquêteurs ont également découvert un deuxième couteau « très bien dissimulé dans le sac ».
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Le jeune homme a déclaré aux enquêteurs que l’attaque était « une façon de mettre fin à la pression que je ressentais », mais a refusé de dire de quoi il s’agissait, affirmant : « Je ne savais pas ce que c’était que de tuer quelqu’un. Je je voulais », a-t-il déclaré. Il n’a pas dit qu’il avait été victime de harcèlement à l’école, mais a plutôt déclaré : « Comme cela peut arriver entre élèves, il y a eu des taquineries par moments », et qu’il pourrait être « très bouleversé ».
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