contexte
Le trastuzumab emtansine (T-DM1), le premier conjugué anticorps-médicament ciblant le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2), offre une nouvelle option pour le traitement du cancer du sein métastatique (mBC) et du cancer du sein à un stade précoce (nous avons caractérisé T- utilisateurs de DM1 et évalué le risque d’hospitalisation en raison de certains événements indésirables.
Matériels et méthodes
Grâce aux données du Système National de Données de Santé (SNDS), nous avons identifié les patients ayant reçu du T-DM1 de 2014 à 2022. Les données sociodémographiques, les antécédents médicaux et la survie globale ont été décrits pour chaque indication. Le risque d’hospitalisation lié aux événements indésirables a été quantifié.
résultat
Nous avons inclus dans l’étude 12 822 patients ayant commencé un traitement par T-DM1 : 9 232 (72 %) avec un Cm (âge médian : 59 ans, 54,6 % avec au moins une comorbidité), 3 590 avec un Cm (âge médian : 59 ans, 54,6 % avec au moins une comorbidité) (28 %) avaient des CSE (âge médian : 54 ans), 33,9 % avaient au moins une comorbidité). Pour le mBC, la survie globale médiane était de 32,6 mois, avec une amélioration progressive au fil des ans. A 1 an, 75,8 % des patients avaient arrêté le traitement et 22,0 % étaient décédés. Les patientes de l’étude présentaient un risque d’hospitalisation plus élevé que celles atteintes d’un cancer du sein : 5,7 fois et 10,5 fois pour la thrombocytopénie, 3,0 fois et 4,5 fois pour la maladie pulmonaire interstitielle, 3,3 fois et 5,9 fois pour une lésion hépatique aiguë et 3,3 fois et 5,9 fois pour la septicémie. 2,3 fois et 7,3 fois pour esBC et mBC, respectivement.
conclusion
En pratique, les utilisatrices du T-DM1 présentent souvent des comorbidités et des traitements antérieurs, ce qui les expose à un risque plus élevé d’hospitalisation pour événements toxiques graves que les patientes développant un cancer du sein. Cette étude met en évidence l’importance du suivi des patients traités pour gérer le risque de toxicité et prévenir l’arrêt du traitement.