Le quatrième est le bon. Après trois échecs en demi-finale en cinq ans (2019, 2021, 2023), Vannes a brisé le plafond de verre vendredi soir en s’imposant à domicile contre Béziers (27-21) en demi-finale de Pro D2. Les Bretons poursuivront leur ascension historique vers le top 14 samedi prochain au stade Ernest Wallon de Toulouse en affrontant Grenoble, vainqueur de Provence Rugby, jeudi soir. Mais ce vendredi, le RCV a tremblé jusqu’au dernier moment, bercé et malmené par la belle et joyeuse équipe de Béziers.
La semaine dernière, ce dernier a réussi à vaincre Bribe dans les dernières secondes après une action finale de 80 mètres. Menés 27-21 vendredi soir, ils ont tenté de regagner du terrain mais ont été stoppés par un appel surprenant de l’arbitre, qui a sifflé vers l’avant. Autre chose sur l’image : l’ailier de Vannes Paul Surano, attaquant bénévole. Ce choix a provoqué la colère du banc Hello, qui avait déjà vu l’arbitre refuser trois essais, et a déclenché une bagarre… Triste et cruel pour Bézier, qui n’a cessé de tenter de renvoyer le ballon dans les corners. C’était la fin. Il était en tête du peloton avec son extraordinaire Gavan Rollet. Ce bagage créatif n’est pas conservé à Montpellier. C’est ainsi que s’est terminée l’aventure des hommes de Pierre Caillier sur la pelouse du Stade de la Labine.
Vannes incontrôlable
Pour Vannes, la saison se poursuit avec la finale face à Grenoble, favori des supporters dans ce championnat difficile et qui n’en finit pas. Vannes, auteur de trois essais de Romain Camou, Cyril Blanchard et Théo Béziat, devra avoir de meilleures mains, moins paniquer, être plus propre et plus discipliné pour se qualifier (match). Il a encaissé une dizaine de penaltys et reçu un carton jaune (alors le 65e aurait pu coûter cher). Mené par un peloton très costaud, avec un avantage dans la zone de score et avec l’habileté de Maxime Lafarge devant la pole, le groupe de Jean-Noël Spitzer a une semaine pour préparer cette finale. Cela sera sans aucun doute possible sans le deuxième homme expérimenté Anton Bressler.
Ligne libérée en raison d’une commotion cérébrale.