Par TD via AFP Communications
Publié il y a 55 minutes, mis à jour il y a 18 minutes
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Les partenaires sociaux ont condamné le durcissement des nouvelles règles de rémunération annoncées ce samedi par le Premier ministre.
« C’est la réforme de l’assurance chômage la plus violente et elle punira absolument tout le monde », a déclaré Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, à la réforme de l’assurance chômage annoncée samedi 25 mai par Gabriel Attal. S’exprimant au micro de French Inter, elle a notamment critiqué la réduction de la durée d’indemnisation de 18 à 15 mois. « 15 mois, c’est un laps de temps très court pour reconstruire un projet professionnel, se former et retrouver un emploi après un licenciement. »
Le Premier ministre a également annoncé que les gens devront avoir travaillé huit mois au cours des 20 derniers mois pour recevoir une indemnisation, alors qu’actuellement, c’est six mois au cours des 24 derniers mois. « Cela pénalisera particulièrement les publics les plus vulnérables : les saisonniers, les intérimaires, les personnes travaillant dans les festivals, l’agriculture, le tourisme, l’hôtellerie-restauration », a déclaré Sophie Binet.
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« Le but était financier. »
Le président de la CFE-CGC, François Homeril, a estimé que « nous sommes dans un système de punition collective », a condamné les « réformes populistes » et a accusé le gouvernement de « nier la réalité » et de « mentir sur les chiffres ». faites […] Ensuite, nous pourrons faire nos propres poches. « Gabriel Attal prétend que le durcissement des conditions d’indemnisation va créer des emplois, mais c’est surprenant », a-t-il déclaré, ajoutant que cette réforme inciterait en réalité les chômeurs à « accepter n’importe quel emploi ». Je pense qu’elle nous obligera à l’accepter. .
« Il ne s’agit pas d’incitations, mais de retour à l’emploi, a déclaré Olivier Guivar, de la CFDT, car cela n’a rien à voir avec le fait que cela réduise à ce point les droits. » Pour les négociateurs du syndicat d’origine, cela « confirmerait que l’objectif était financier ». Au risque « d’accumuler des emplois en forçant certaines personnes à accepter des emplois de mauvaise qualité ou des contrats à court terme », les gouvernements devraient « commencer par déterminer les sommes d’argent dont ils disposent et décider quelles mesures permettront de réduire le plus ces dépenses ». nous nous demandons si cela peut être réalisé rapidement. » Faire quelque chose. Gabriel Attal estime que les réformes permettraient d’économiser 3,6 milliards d’euros.
Aurélien Boudon, secrétaire national du Parti Solidarité, a condamné les réformes « inacceptables » concernant X. « Dans une pure logique financière, l’idée est d’amener les plus vulnérables à épargner, tandis que les riches en obtiennent encore plus. »
« C’est le pire durcissement des conditions d’indemnisation jamais mis en œuvre alors que lorsque les partenaires sociaux étaient en tête, ils devaient travailler quatre mois sur 28, de 20 mois à huit mois », a déclaré Michelle Bogus, FO. Il estime que les réformes permettraient de « réduire de plus de 15 % le nombre de demandeurs d’emploi bénéficiant d’une indemnisation du chômage, ce qui les exposerait à des conditions déjà précaires et à la pauvreté ».
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