Ce jeudi 20 juin, quatrième jour de campagne, place à la grande présentation orale du groupe politique devant les patrons, les syndicats patronaux. Salle Gaveau, à Paris, diverses factions sont venues expliquer leurs projets politiques aux dirigeants.
Les chefs d’entreprise transpirent encore depuis l’annonce de nouvelles élections législatives. C’est même la panique à bord : chute des marchés financiers, report des investissements, gel parfois des recrutements… Ce jeudi, dans cette salle luxueuse du centre de Paris, les employeurs ont réclamé des projets clairs et bien financés. Ce qui est le plus inquiétant, c’est le programme « radical » de l’Alliance de gauche et du Rassemblement national.
Côte à côte, Jordan Bardella et Eric Ciotti ont commencé à promouvoir un message libéral à travers la suppression de l’impôt sur les sociétés, notamment de la CVAE, une taxe de production. Ils ont également tenté de clarifier leurs divergences. Eric Ciotti a voté en faveur de la réforme des retraites du gouvernement, qui relèverait l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans, tandis que Jordan Bardella a soutenu son abrogation. En matière d’immigration, les grands ont du mal à trouver de la main d’œuvre. « Une immigration supplémentaire ne peut pas être justifiée par la faiblesse de l’emploi dans les zones en difficulté », a répondu sereinement Eric Ciotti.
Edouard Philippe défend le bilan d’Emmanuel Macron
Boris Vallot, du Parti socialiste, chef du Nouveau Front populaire, et Eric Coquerel, d’Ansèmes, ont été hués à leur sortie de la salle. Et pour cause : Boris Varrow a été très présent dans ses attaques contre les milliardaires. « La classe moyenne paie des impôts de milliardaires qui ne paient pas les leurs. Mais les petites entreprises paient des impôts de sociétés multinationales qui ne paient pas les leurs. Combien de milliardaires dans cette salle ? « Je ne sais pas si vous pouvez vous rassembler. » « Chers millionnaires, je m’excuse pour l’effort, la solidarité et le patriotisme économique que je vous demande. Parce que vous avez bénéficié de nos subventions publiques.
Au cours du débat, les patrons ont mis en garde contre certaines politiques de gauche, comme un salaire minimum de 1.600 euros net, une durée de travail plus courte et une augmentation de l’impôt sur les sociétés. Tout cela imposera une charge excessive aux entreprises, selon plusieurs intervenants.
La majorité a promis un encadrement rassurant de la part d’un Edouard Philippe détendu. Il a été le premier à prendre une défense controversée et aux enjeux élevés du bilan d’Emmanuel Macron. « Les politiques mises en place depuis 2017 sont probablement les politiques les plus favorables aux entreprises que nous ayons jamais vues, et nous avons cherché à rendre le marché du travail plus fluide et plus attractif.6 Le défi des 30 mai et 7 juillet était de perdre qu’Edouard Philippe continue de faire pression sur les employeurs. En résumé, il leur propose un accord : « Si nous pouvons réduire les dépenses publiques, nous pourrons à nouveau baisser les impôts. » De quoi plaire certainement à certains.
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