Un membre minoritaire de son groupe, Rafael Schellenberger (Parti républicain de gauche), est passionné par le retour du nucléaire et est prêt à voter en faveur de ce texte si le projet de fusion est abandonné.
Un cri de ralliement national a été ajouté mardi soir. Nicholas Dragon, RN, a déclaré qu’il s’agissait d’un « coup de semonce » et, plus que tout, il voulait montrer sa « frustration » face à l’absence du ministre et aux réponses aux questions.
L’opposition parviendra-t-elle à renverser à nouveau le gouvernement en session ? On aimerait croire aux paroles de l’ancienne ministre Delphine Basso : « Il n’y a pas de 2 sans 3. »
carotte législative
Des mesures visant à faciliter le recours aux appels d’offres par EDF sont également précisées dans le texte. Celles-ci sont décrites par les partis d’opposition comme des « carottes », qu’ils considèrent comme un moyen d’encourager les partisans de l’énergie nucléaire à voter pour le texte intégral.
« Défendre une politique nucléaire souveraine est en faveur de cette réforme », a argumenté mercredi Roland Lescure.
Pour que le projet de loi soit adopté, outre les voix des sénateurs républicains qui ont déjà voté en faveur du projet de loi, il doit également recevoir le soutien des républicains.
« Nous sommes essentiels », rappelle Nicholas Dragon à propos de l’adoption du document. Le fait que nous votions contre quelque chose en commission ne présage pas de ce qui se passera dans un parlement ouvert. » Il a rappelé être favorable à la fusion.