Plus de 210 candidats éligibles au second tour des élections législatives ont annoncé mardi leur retrait à 18 heures, dernier délai pour confirmer leur maintien ou leur retrait, selon un décompte de l’AFP.
Beaucoup de ces candidats appartenaient à la gauche (126) ou au camp macroniste (78), et la plupart arrivaient en troisième position dans les circonscriptions où le Rassemblement national était en tête au premier tour. L’AFP a enregistré un total de 214 abstentions, et sur les 311 attendues à l’issue du vote, il ne restait que 109 du triangle et du carré au second tour.
La montée historique de l’extrême droite au premier tour a contraint les candidats qualifiés pour le second tour mais classés troisième ou quatrième à se retirer. Ils veulent arrêter le parti d’extrême droite Rassemblement national (RN).
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Si l’organisation extrémiste de Jordan Bardera obtient la majorité absolue, soit 289 des 577 membres de la chambre basse du Parlement, à l’issue du deuxième tour de scrutin dimanche, le RN sera invité à former un gouvernement. Ce sera le premier retour au pouvoir de l’extrême droite en France depuis la Seconde Guerre mondiale.