Des allégations de mauvaise conduite et de dissimulation de la part du personnel infirmier principal de l’hôpital SSRN ont fait surface dans une lettre anonyme, provoquant le mécontentement et le dégoût du reste du personnel. La plainte concerne en réalité un assistant médical affecté au service 04 de l’hôpital, qui aurait exigé un salaire pour les jours où il n’a pas travaillé. L’incident remonte au mois d’octobre de l’année dernière.
La lettre anonyme, datée du 3 juillet 2024, serait adressée au ministère de la Santé, à la Commission indépendante contre la corruption (devenue plus tard la Commission des crimes financiers) et à d’autres, et une copie en a été envoyée à Express. En premier lieu, lorsque l’ICAC a ordonné au ministère de la Santé d’enquêter sur les allégations, l’enquête a été menée par l’actuel directeur adjoint des soins infirmiers, qui était alors directeur des soins infirmiers de district de l’hôpital. Or, cette dernière aurait « détourné les faits et occulté le caractère frauduleux » des affirmations de l’assistante soignante en les considérant comme légitimes.
Promotion injuste ?
La lettre anonyme exprimait également son inquiétude quant à la promotion de la même directrice adjointe des soins infirmiers au poste de responsable régional des soins infirmiers, que cette dernière considérait comme « injuste » après 25 ans de service. Elle a été promue, mais d’autres membres du personnel infirmier affirment qu’elle a même été promue. même si elle est directrice des soins infirmiers. Je travaille depuis plus de 30 ans et je travaille toujours comme infirmière responsable ou chef de service par intérim. Cette promotion aurait également suscité le mécontentement du personnel soignant. Comme l’indique la lettre, « cette situation a conduit à un mécontentement et à une démotivation généralisés parmi le personnel, exacerbés par des confinements excessifs et la dissimulation de fautes professionnelles ».
Par conséquent, pour garantir la transparence et l’objectivité, une nouvelle enquête d’une commission impartiale du ministère de la Santé, excluant les membres du personnel infirmier, sur les allégations de mauvaise conduite au sein des hôpitaux du SSRN est nécessaire. Afin d’éviter d’éventuelles interférences, les membres du personnel impliqués, ainsi que l’infirmière responsable et l’infirmière surveillante au sein de cet hôpital, sont également priés d’être suspendus jusqu’à la conclusion de cette nouvelle enquête.
Interrogé à ce sujet, le ministère de la Santé a déclaré qu’il avait pris note de la lettre et que le dossier était géré en interne au niveau de la gestion des ressources humaines. Nous avons également contacté la FCC pour plus d’informations à ce sujet. Hier, leur réponse était toujours attendue.