L’opposition de Xavier Beltran au ZAN est particulièrement notable. pointer du doigt Par Arnaud Gosset : « Le Pas-de-Calais est le territoire le plus touché par l’humanisation du territoire et les élus locaux font croire que ce n’est pas un problème », explique un avocat spécialisé en droit foncier. « Le but de la lutte contre l’aménagement du territoire n’est pas d’empêcher les gens de construire, mais de les protéger et de les empêcher de construire n’importe où », a-t-il poursuivi.
Xavier Beltrán a rejeté ces critiques, soulignant que « les inondations ne surviennent pas dans les zones les plus concrètes, mais au cœur des campagnes ». L’artificialisation du Pas-de-Calais a été provoquée par l’industrialisation, explique l’ancien ministre. Toutefois, « les inondations ne se produisent pas dans les zones industrielles. Il faut venir sur place et vérifier ».
« On me reproche de m’opposer à une loi qui n’est pas encore entrée en vigueur », affirme le chef de la région, alors que les élus écologistes du conseil régional ont tenu à sa place « des propos et des dispositions irresponsables ».
Contrairement au président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Waukees, qui avait annoncé en juillet dernier que la région allait « se retirer du système », Xavier Bertrand s’est dit « opposé à la mise en œuvre de la loi ZAN ».
Questions sur les compétences
Quoi qu’il en soit, ZAN n’est « pas une priorité », a déclaré Beltran. « Le problème est que les maires ont perdu leur juridiction sur l’eau et sont dissuadés par la gestion de l’eau et la police », a déclaré un responsable de la gestion des rivières et de l’eau sur le territoire. Il dit qu’il y a plus de 15 personnes.
« Soit l’Etat demande à ces acteurs de réaliser des travaux d’urgence, soit je prends leur place », insiste-t-il. Nous souhaitons également commencer le nettoyage des rivières le plus rapidement possible, même s’il ne s’agit pas d’une technique locale.