SAGNAAY – Malgré un débat animé sur l’avenir du monopole syndical de l’UPA, la délégation québécoise de Solidarité a publié la Déclaration de Saguenay sans dénaturer la plupart des propositions défendues par les parlementaires et Gabriel Nadeau-Dubois a été adoptée dans son ensemble.
Gabriel Nadeau-Dubois, chef parlementaire du parti de l’Unité du Québec, a annoncé son avenir politique à Jonquière ce week-end lors du Conseil national.
Il souhaitait que le parti adopte de nouvelles politiques afin qu’il devienne plus « pragmatique » et que QS devienne un « parti de gouvernement ».
Ils ont remporté le premier tour samedi, alors que les deux tiers de la Déclaration de Saguenay ont été adoptés.
Dimanche matin, son entourage souriait de la poursuite des travaux au Cégep de Jonquière. Mais les militants de Solidarité ont été divisés pendant de nombreuses minutes sur les propositions qui affecteraient le secteur agricole.
La petite défaite de GND
Les délégués ont répondu aux appels des élus qui voulaient soutenir les agriculteurs, mais ont refusé de changer la position historique de Québec Solidaire. Depuis 2012, ils souhaitent mettre fin au monopole syndical de l’Association des producteurs agricoles (UPA).
Ils ont ignoré les recommandations du caucus contenues dans le manifeste selon lesquelles QS ne devrait plus soutenir des réformes majeures du syndicalisme agricole.
Cependant, nos membres ont trouvé une percée. Ils ont reconnu le « rôle de l’UPA dans la protection des producteurs de différentes tailles » et ont convenu de soutenir « une variété de voix représentées ».
C’est une petite défaite pour GND. Les dirigeants du Congrès insistent depuis trois semaines sur le fait que « les producteurs et les acteurs du secteur agricole » ne souhaitent pas actuellement une réforme de la structure syndicale. Il pense qu’ils ont d’autres priorités.
Actuellement, la crise touche le secteur agricole. Le changement climatique, la hausse des taux d’intérêt et la hausse des coûts de transport mettent les agriculteurs dans une situation difficile. Devant le Conseil national, Gabriel Nadeau-Dubois a soutenu que les réformes structurelles sont la dernière chose dont veulent les agriculteurs.
Un ancien agriculteur qui a perdu ses terres agricoles l’année dernière est également venu donner un témoignage saisissant pour tenter de convaincre les membres, mais en vain.
Cette proposition sera certainement proposée lors du prochain congrès.
quelques changements
Les partis de gauche se disent désormais en faveur d’un développement durable et responsable des ressources naturelles du territoire québécois. QS reconnaît l’importance d’emplois de qualité liés aux opérations dans de nombreuses régions du Québec.
L’objectif du QS est de garantir qu’il n’y aura pas de pertes d’emplois, notamment dans les zones rurales.
Le parti veut reconnaître le rôle central de la foresterie dans le développement économique de plusieurs régions du Québec.