Gérard Darmanin est sorti du bois dimanche pour la présidentielle de 2027, dressant le portrait du candidat qui pourrait remporter cette élection, et in fine de lui-même.
A la veille d’un déplacement en Polynésie d’ici la fin de la semaine prochaine, le ministre de l’Intérieur a donné le ton de sa « retour politique » prévue le 27 août dans le fief nord de Turcoing, dans un document confidentiel publié par le journal Le Figaro. politique du travail. » Selon lui, c’est la « classe » qui est ignorée par les partis politiques.
« Ce qui m’intéresse, ce n’est pas ce qui s’est passé en 2017 et 2022. Ce qui m’inquiète maintenant, c’est ce qui va se passer en 2027 », affirme chaque jour Gérard Darmanin.
« Il ne faut pas laisser notre avenir entre les mains de la technologie et des ingénieurs, en utilisant un langage que les Français ne comprennent pas forcément. Il faut parler avec le cœur, pas avec les statistiques », a-t-il poursuivi, ajoutant qu’aux yeux de ceux qui représentent le la « gauche libérale Bobo » du gouvernement.
Gérard Darmanin, qui a fait campagne en vain pour remplacer Elisabeth Borne à Matignon en juillet, estime : n’est qu’un des extrêmes. « Nous perdrons les élections et Marine Le Pen gagnera », a-t-il ajouté.
« Pensez comme M. Ruffin (LFI) et M. Roussel (PCF) que le plus important, c’est la question sociale », dit-il. « Je suis actuellement minoritaire quant à l’importance des questions sociales, mais j’espère que la boussole populiste que je propose sera un jour pleinement acceptée par la majorité », a poursuivi le ministre.
retours personnels
« Après six ans au gouvernement, je suis heureux de répondre à l’appel de mes amis pour insister un peu plus sur la boussole populaire que je propose », a déclaré Gérard Darmanin lors d’une réunion à Tourcoing rassemblant environ 400 personnes, a expliqué l’organisation. . Il devrait comprendre 90 députés et ministres, dont Olivier Dussopte (Labour).
Responsable au sein du Parti présidentiel de la Renaissance, secrétaire général adjoint à la formation, et sans petit parti, il décide de faire un retour très personnel en politique.
Une source proche du Premier ministre a déclaré qu’Elizabeth Bourne n’était pas invitée à l’événement. Selon les membres du parti, le président du Parti Renaissance, Stéphane Séjournet, a été informé et invité. Cependant, dans Renaissance, nous soulignons que la réunion du 27 août a été organisée « par des militants de la Renaissance du Nord ». Nous reconnaissons qu’il s’agit d’une situation hybride.
Une personne proche des organisateurs a déclaré que tous les membres de la majorité des parlements étaient invités.
Gérard Darmanin fait face à une concurrence féroce alors qu’il nourrit l’ambition d’unir la droite pour vaincre Marine Le Pen. A moins de trois ans de l’échéance, la classe politique est déjà en délire et Emmanuel Macron ne peut être considéré comme un successeur potentiel. A droite, Bruno Le Maire, Edouard Philippe, Xavier Bertrand et Laurent Wauquiès sont souvent cités comme tentateurs potentiels.
Dans cette bataille, les liens d’amitié ont clairement perdu leur place. Selon des sources locales, Xavier Bertrand, président de la région Nord-Pas-de-Calais, proche de Gérard Darmanin, n’a été ni informé ni invité le 27 août.
Une source proche de l’intérieur a confirmé les informations du JDD selon lesquelles le ministre de l’intérieur et son épouse ont eu droit à un dîner au Cap Nègre par Nicolas Sarkozy et Carla Bruni fin juillet alors qu’ils étaient en vacances dans le sud-est. Gérard Darmanin s’est toujours présenté comme l’ancien président, qu’il considère comme son mentor.
S’il n’a pas dit qu’il pensait à l’élection présidentielle « tous les jours en se rasant », comme l’a dit Nicolas Sarkozy, il a promis qu’il y aurait une « suite » à l’élection du 27 août. Le journal Le Figaro lui demande s’il s’agit d’un « coup magnifique » et il répond :