Selon le ministère de l’Intérieur, environ 31 300 personnes ont manifesté dans tout le pays (dont 9 000 à Paris), et selon la CGT et LFI, environ 80 000 personnes ont manifesté (dont 15 000 à Paris).
Ces deux organisations, ainsi que des dizaines d’autres organisations, parmi lesquelles des groupes ouvriers voisins, des ONG (telles qu’Attack, Dernier Rénovation et Les Amis de la Terre), et des partis politiques comme le NPA et EELV, ont appelé à la mobilisation, PS et EELV. Le PCF n’a pas appelé. – Les syndicats FSU et Solidaires aussi.
Dans la capitale, après un départ pacifique de la gare du Nord vers 15 heures, un cortège de plusieurs centaines de personnes cagoulées s’est formé, brisant les vitrines des agences bancaires et jetant des pierres sur les voitures de police, a constaté un journaliste de l’AFP. La préfecture de police de Paris a indiqué que la voiture, bloquée dans la circulation du boulevard de Clichy, avait été attaquée « à coups de barre de fer ». L’un des policiers est ensuite brièvement descendu de sa voiture, toujours à la main, pour tenir les manifestants à distance, selon des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et vues par les forces de l’ordre.
L' »intervention de la BRAV », du nom de la police controversée, « a permis aux agents de s’arrêter et d’évacuer », a ajouté la préfecture. « Il y avait quatre personnes dans cette brigade (de police) (…) mais heureusement trois d’entre elles ont eu des blessures légères », dont deux « à l’utérus ». « , a-t-il ajouté, sans préciser la cause de la blessure. causé ces blessures.
« Nous travaillons actuellement à identifier les auteurs de cette attaque. Trois personnes soupçonnées d’être impliquées dans ces faits ont déjà été arrêtées », a ajouté Nuñez.
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Plusieurs élus LFI étaient présents
Au total, six personnes ont été interpellées, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un bilan publié à 19 heures dans toute la France. « Les +manifestants+ parisiens ont vécu des violences inacceptables contre les forces de l’ordre. On voit où mène la haine anti-police », a réagi le ministre de l’Intérieur Gérard Darmanin sur X (ancien Twitter).
Au début de la manifestation, de nombreuses familles se sont rassemblées au sein de la « Coalition nationale contre les violences policières » et ont exigé la vérité sur « Othman », « Alasan » et « Mahamadu ». « Nous sommes venus nous battre pour notre frère. L’ancien militaire de 80 ans qui l’a tué a été libéré », a déclaré Mahamadou, tué par balle à Charleville-Mézières (Ardennes) en décembre 2022.・La sœur cadette de Cissé, Hawa Cissé (21 ans), déclare : . La foule scandait : « Police partout, pas de justice nulle part », « Pas de justice, pas de paix » et « Justice pour Nehru ».
Il y a trois mois, le jeune homme de 17 ans a été tué par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre, et sa mort a déclenché une vague d’émeutes à travers le pays. Des manifestants de tous âges ont brandi des pancartes proclamant « Stop à la violence d’État », « N’oubliez jamais, ne pardonnez jamais » et même « La loi tue », et brandissant des statues aux yeux rouges pour représenter la justice et critiquant l’article 435. Paragraphe 1 de la Constitution. Les codes de sécurité internes augmentent la probabilité que les forces de l’ordre ouvrent le feu si vous refusez de s’y conformer.
Plusieurs élus LFI étaient présents, comme Mathilde Panot. La manifestation n’était « certainement pas une marche anti-police comme le dit M. Darmanin, mais une marche pour la défense de la république », a déclaré le député.
Gérard Darmanin a adressé vendredi une lettre de soutien aux policiers et gendarmes, les invitant à prononcer des interdictions si nécessaire, affirmant que « les messages contenant des slogans insultants et outranciers contre les institutions de la République, la police et les gendarmes, seront détruits ». ont été invités à signaler qu’il existe une possibilité. C’est contre la loi. »
« Tristesse et colère »
Le ministère de l’Intérieur a mobilisé samedi 30 000 policiers et policiers militaires sur tout le territoire accueillant la visite du pape François à Marseille et des milliers de visiteurs pour la Coupe du monde de rugby.
Il n’y a pas eu d’incidents notables dans d’autres villes, où des dizaines, voire des centaines de personnes se sont rassemblées sous le slogan des organisateurs : « Pour s’opposer au racisme systémique, à la brutalité policière et exiger les libertés publiques ».
Selon la préfecture, 1.700 personnes ont défilé entre Villeurbanne et Lyon portant des banderoles et des pancartes disant « deuil et colère » et « ne touchez pas aux enfants » avant que la marche ne soit interrompue. Seules quelques personnes ont défilé, et le cortège était globalement calme. . de dommages. Selon la police, environ 220 personnes ont manifesté à Saint-Etienne sur une pancarte indiquant : « Pour les libertés publiques », « Renversez l’État policier » et « J’aime la police qui me protège, mais je déteste absolument ». la police qui m’a battu. » C’est écrit comme ça ? .
« Toutes ces injustices détruisent des familles », a déclaré à l’AFP Mohamed Rekhnoun, 27 ans, dont le frère Amin a été tué pour désobéissance à Tourcoing en août 2022. J’étais à Lille pour manifester, il y avait 400 à 500 personnes dans la file d’attente, mais je regrette de n’avoir été informé d’aucune avancée dans l’enquête depuis que le policier responsable de la fusillade a été mis en examen, je pense.