La dernière année a été marquée par de nombreuses intimidations parmi les élus, alors que la Soulete du Québec (SQ) a annoncé s’inscrire dans un plan de lutte contre l’intimidation envers les élus. Ainsi, nous avons reçu 1 227 signalements entre 2019 et 2023.
«C’est comme si toutes les municipalités du Québec avaient appelé au moins une fois, et c’est une grosse affaire», a déclaré Jacques Demer, président de la fédération des municipalités et maire de Sainte-Catherine-de-Hatry.
Plus précisément, elle vise à quantifier le phénomène que Souleté, Québec, a enregistré tous les signalements faits par les élus et gestionnaires municipaux depuis 2019.
Il a également culminé en 2021 pendant la pandémie, avec près de 400 signalements reçus.
«Nous avons été profondément touchés pendant la pandémie parce que les citoyens de l’autre côté de l’écran ont permis des commentaires violents et haineux», a déclaré le ministre des Affaires municipales, André Laforest, dans un communiqué.
« Nous faisons office de punching-ball pour les gens en disant : ‘Nous pouvons dire ce que nous voulons à un élu, il a choisi d’être élu’. ‘Je pense que nous sommes en train de remplacer ces choses, et nous devons trouver des solutions.’ un ton plus équilibré», a expliqué Jacques Demer.
« Grâce aux médias sociaux, les choses ont changé, mais il y a des gens qui critiquent encore plus, et c’est une bonne chose », souligne Bruno Paradis, maire de Price du Bas-Saint-Laurent et gouverneur de la municipalité de Mitis.
Avec des centaines de signalements sur cinq ans, de nombreux élus locaux sont victimes d’intimidations, de harcèlement, voire d’intimidations.
C’est le cas du maire et gouverneur Bruno Paradis. « J’ai moi-même été victime de chantage. Il menace de venir me tuer, et même si nous savons que c’est peu probable, cela reste dans nos esprits. « Pendant plusieurs semaines, j’ai regardé quelles voitures venaient chez moi et j’ai fermé la porte. , » il a dit.
facture de secours
Suite à la démission d’un grand nombre de conseillers municipaux, le projet de loi 57, visant à protéger les élus, a été adopté par la Diète avant l’ajournement de la séance.
« Nous avons agi immédiatement et le projet de loi 57 sur la violence, le harcèlement et l’intimidation a déjà été adopté », a déclaré le ministre de la ville.
« Il existe déjà une reconnaissance du problème et une volonté de rétablir un débat sain et un certain respect. »
La Fédération des municipalités du Québec rappelle toutefois que toutes les municipalités du Québec ne connaissent pas un climat rigoureux.