OTTAWA | Le Comité sur l’ingérence étrangère enquêtera sur des allégations explosives selon lesquelles des membres du Congrès auraient participé, sciemment ou involontairement, à des activités d’ingérence.
Menés par le Bloc Québécois, les députés fédéraux de tous les partis, à l’exception du Parti vert, ont demandé au comité d’élargir son enquête sur les conclusions choquantes du Comité parlementaire sur la sécurité nationale et le renseignement (CPSNR).
Dans un avis public publié lundi, la Commission Hogue a accepté d’élargir son mandat pour inclure les allégations de collusion de certains membres du Congrès, qui ont fait l’objet de nombreuses discussions au cours des deux dernières semaines.
versions contradictoires
Un sentiment de méfiance règne à l’égard de la capitale fédérale depuis la publication du rapport du Comité parlementaire sur la sécurité nationale et le renseignement (CPSNR), le 3 juin.
Des documents largement expurgés ont révélé que des membres du Congrès (députés et sénateurs) auraient pu s’entendre avec des acteurs étrangers pour mener des activités d’ingérence.
Trois chefs de parti ont eu accès à la version non expurgée du rapport : le premier ministre Justin Trudeau, le chef du Parti national-démocrate Jagmeet Singh et la chef du Parti vert Elizabeth May.
Tous trois en avaient des interprétations complètement différentes.
La Première ministre Theresa May a été la première à donner ses impressions, soulignant qu’elle était soulagée de savoir qu’elle pouvait siéger au Parlement l’esprit tranquille.
« Il n’existe aucune liste de députés qui ont fait preuve de déloyauté envers le Canada », a-t-elle déclaré. J’étais très soulagé. »
Pendant ce temps, Singh a déclaré qu’il était « plus préoccupé que jamais » après avoir lu le rapport.
« Après avoir lu le rapport, je suis plus alarmé aujourd’hui qu’hier », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse jeudi dernier, ajoutant que le fait d’avoir lu le rapport rendait ses conclusions « encore plus certaines ». il a dit.
Le premier ministre Trudeau n’est pas d’accord.
Le premier ministre Trudeau a déclaré qu’il avait le rapport parlementaire depuis le 22 mars, mais n’a pas partagé toutes ses conclusions.
Le gouvernement Trudeau a remis en question à plusieurs reprises la signification de certaines informations contenues dans les rapports des services de renseignement canadiens, car elles sont souvent fragmentaires et ne constituent pas nécessairement des preuves.
Les chefs du Bloc québécois auraient normalement immédiatement connaissance d’une version non expurgée d’un mystérieux rapport.
Le chef du Parti conservateur Pierre Poièvre refuse de le lire, même si son parti est mentionné, pour éviter le silence exigé des téléspectateurs.
Avez-vous des informations sur cette histoire ?
Envoyez-nous un courriel ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.