Le premier ministre Justin Trudeau est arrivé à Washington pour assister au sommet de l’OTAN qui s’ouvre mardi dans la capitale américaine. Il doit également rencontrer des élus américains pour discuter de commerce.
Le voyage sera en deux parties pour le premier ministre canadien, qui cherchera à tisser des liens avec des intérêts économiques et des élus américains qui pourraient servir de contrepoids à Donald Trump s’il revient à la Maison Blanche.
Il doit notamment rencontrer Josh Bolton, ancien chef de cabinet du président George W. Bush et aujourd’hui président d’une association de grands chefs d’entreprise.
Il doit également rencontrer le gouverneur du Maryland, Wes Moore, ainsi que le leader démocrate au Sénat Chuck Schumer et le leader républicain Mitch McConnell.
Écoutez une interview de l’analyste politique Jeremy Ghio sur QUB.
Dans la perspective du sommet de l’OTAN, la question est de savoir si le Canada sera encore critiqué pour ne pas avoir tenu sa promesse de consacrer au moins 2 % de son produit intérieur brut à la défense.
Un ancien diplomate canadien affirme que la situation actuelle a un impact négatif sur le Canada sur la scène internationale.
«Cela affecte notre image, mais cela affecte aussi notre capacité à faire partie de quelque chose qui nous tient à cœur», a expliqué Louise Blais, conseillère spéciale principale au Conseil canadien des affaires.
« Par exemple, lorsque les États-Unis ont annoncé l’accord AUKUS avec le Royaume-Uni et l’Australie, nous avons été surpris car non seulement nous n’avons pas été consultés, mais nous n’avons pas non plus été prévenus à l’avance », a-t-elle souligné.