Les JO de Paris 2024 ne sont pas seulement une fête sportive, mais aussi un enjeu politique majeur pour la France. En accueillant cet événement mondial, le pays entend renforcer son image internationale, promouvoir le tourisme et stimuler l’économie locale. Les Jeux sont également l’occasion de mettre en avant les valeurs d’inclusivité et de durabilité en s’engageant à accueillir une compétition respectueuse de l’environnement. Cependant, ces objectifs ambitieux s’accompagnent de défis importants, notamment en termes de sécurité, de gestion des infrastructures et de contrôle des coûts.
Le comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 a pris ou envisage plusieurs actions concernant les questions de logement. Sont-ils soutenus par les Français ?
Pourquoi ne pas demander aux Français de libérer des logements pour les touristes ?
Une personne sur quatre (24 %) pense que ce n’est pas grave si la majorité est contre (69 %). Les 18-24 ans (47%) et les habitants de la région parisienne (41%) sont particulièrement nombreux à être de cet avis.
Relocalisation des sans-abri pour les éloigner des zones où se dérouleront les épreuves olympiques
Comme auparavant, les Français sont majoritairement opposés à cette initiative (63%), avec environ un sur quatre d’accord (27%).
Réquisition de logements étudiants du CROUS à mettre à disposition des pompiers, soignants, forces de l’ordre et autres mobilisés lors de l’événement
L’opposition se renforce à nouveau, mais les résultats sont plus équilibrés. Près de quatre Français sur 10 (39%) approuvent, tandis que 55% s’y opposent.
Manifestations et sanctions
Six Français sur dix (61%) ne pensent pas que les JO soient un lieu légitime pour manifester leurs convictions (écologiques, politiques…). À l’inverse, près de trois personnes sur 10 (28 %) estiment que c’est le bon moment pour le faire. Le fossé générationnel se fait particulièrement sentir à cet égard. 51 % des 18-34 ans pensent que c’est le bon moment, contre seulement 16 % des plus de 55 ans.
Dans le même temps, le pays a annoncé la création de sanctions en cas d’intrusion (manifestations illégales) lors d’événements sportifs olympiques. Les primo-délinquants (ceux qui ont un casier judiciaire innocent) sont passibles d’une amende de 1 500 euros, et les récidivistes sont passibles d’une amende de 7 500 euros. La majorité de la population (59 %) se déclare favorable à la création de ces sanctions, tant par les hommes (65 %), les plus de 55 ans (65 %), ou encore par les franciliens (68 %). Ce nombre est également en augmentation. A l’inverse, environ trois Français sur dix (28%) voient cette décision d’un mauvais œil.
Des « faux » volontaires
L’organisation Sacage 2024 encourage ses membres à faire du bénévolat pendant les Jeux olympiques, mais pas à prendre un emploi par la suite. Les députés soutiennent qu’un certain nombre de mesures, prises dans l’intérêt des événements sportifs mais au détriment des résidents historiques, comprennent la hausse des prix, les échangeurs routiers qui augmentent le trafic routier et la pollution, et la destruction des plantations, ont accusé les Jeux olympiques de Paris 2024 de. représentant une « destruction écologique et sociale ». (par exemple, parcs destinés à la construction liés à des événements sportifs).
Un Français sur trois (32%) soutient cette action du groupe sacage. Ce soutien est nettement plus prononcé chez les jeunes (53% des 18-34 ans) et les franciliens (50%). A l’inverse, un Français sur deux (50%) y est opposé.
La France vise les Jeux olympiques d’hiver de 2030
La France a postulé pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver de 2030. Il y a de fortes chances que cette candidature soit acceptée. Est-ce une bonne ou une mauvaise idée pour les Français ?
Les avis sont largement partagés. En fait, près de 4 personnes sur 10 (39 %) approuvent, 44 % désapprouvent et 17 % n’ont pas d’opinion.
Remarque : Les hommes sont nettement plus enthousiastes que les femmes : 53 % contre 26 %.
méthodologie:
L’enquête YouGov Surveys a été réalisée selon la méthode des quotas entre le 4 et le 5 juillet 2024 auprès de 1 001 adultes représentatifs de la population française.