Après des escales à Montréal et dans l’est de la province, le chef conservateur Pierre Poièvre a terminé sa séduisante tournée du Québec dans l’ancienne capitale, mettant au premier plan son épouse et ses enfants québécois.
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Poilievre, qui a décoré Fleurde à la main pour célébrer la fête nationale, a tenu à souligner le « merveilleux accueil » qu’il a reçu dans les nombreuses régions où il s’est rendu dans son camping-car, qui porte son slogan favori, « Common Sense ».
Dans un message publié sur les réseaux sociaux tôt lundi, Pierre Poièvre a souligné « la résilience de la nation québécoise » et « la lutte pour protéger notre langue, notre culture et notre patrimoine ancestral ».
Le chef conservateur, accompagné de son épouse Anaida Poièvre de Montréal, a profité de ses fréquents déplacements au Québec pour présenter sa famille et ses deux jeunes enfants, Valentina et Cruz. C’était la première fois que la famille Poilievre figurait aussi en évidence dans un événement politique.
Pierre Poièvre était accompagné tout au long de sa tournée québécoise par son épouse Anaida. Photo Jean-Philippe Guilbaud
« Je pense que c’est une belle expérience pour eux de venir au Québec, de rencontrer des gens et de partager qui nous sommes en famille », a déclaré Poièvre, qui est descendu de sa voiture au Vieux-Port de Québec.
Poièvre considère l’intégration des enfants comme « importante » car elle reconstitue le premier voyage qu’ils ont fait avec leur père à leur arrivée au Canada.
C’est donc toute la famille qui est devenue le centre d’attention sur les réseaux sociaux, les rodéos, les sorties de pêche et le fleuve Saint-Laurent. Tous les quatre étaient aussi les visages du camping-car qui les emmenait sur les routes du Québec.
Au Québec, il a notamment rendu visite à l’équipage participant du navire de transit Québec-Saint-Malo dont le navire était au quai.
sur un terrain en bloc
Pierre Poièvre, flanqué des députés conservateurs Pierre-Paul Huss et Gérard Deltel, espère obtenir des soutiens dans le seul Etat où il ne dispose pas de majorité des électeurs.
Alors que le Parti conservateur du Canada est en tête dans les sondages d’opinion dans d’autres régions du Canada, il est à égalité au deuxième rang avec le Parti libéral au Québec, juste derrière la grande région du Québec.
Le chef du Parti conservateur Pierre Poièvre et les députés Pierre-Paul Husse et Gérard Deltel au Vieux-Port de Québec. Photo Jean-Philippe Guilbaud
Il a donc multiplié les messages politiques durant son séjour, parlant de la protection des emplois forestiers au Saguenay et de la réduction des impôts au Bas-Saint-Laurent.
Cet arrêt au Québec a conclu notre tournée régionale. La famille Poièvre se dirige alors vers Montréal.
Blanchett « fait son propre truc » sur la question du tramway
Dès son arrivée au Québec, Pierre Poièvre se fait de nouveau le champion du projet du troisième lien autoroutier, s’opposant au système de tramway, dont « personne ne veut » malgré les recommandations de l’Agence administrative du Québec. J’ai réitéré ma position. (Infrastructures de la Caisse).
Le chef du Parti conservateur a réitéré sa position de « bon sens », se disant favorable aux « bus », « voitures » et aux « troisièmes liaisons », tout en ajoutant : « Mais il ne faut pas doter tous les foyers de la Capitale nationale d’un tramway. » « Je ne vais pas dépenser l’équivalent de 28 000 $ pour en acheter un. » Presque personne ne l’utilisera.
En réponse à l’appel du chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet à « s’occuper de ses affaires » et à ne pas empiéter sur l’autonomie du Québec, Pierre Poilievre a critiqué le « cynisme » des gardes du Bloc.
« C’est le chef du Parti fédéraliste, Blanchett, qui veut imposer 12 milliards de dollars pour la construction de tramways. » […] Et les populations locales ne veulent pas de ça », a-t-il soutenu lors d’une point de presse. « Je trouve un peu étrange qu’il dise tout à coup qu’il respecte la technologie québécoise. »
Après la publication des recommandations de la CDPQ en matière d’infrastructures de mobilité dans la région de Québec, le chef du Parti conservateur s’est engagé à ne pas investir « un sou de fonds fédéraux » dans le projet de tramway.
Toutefois, des fonds seront « disponibles » pour une troisième liaison routière « à l’avenir ».