Cette nouvelle étude devrait devenir la référence en matière de preuves scientifiques soulignant l’importance d’un sommeil sain chez les jeunes enfants dans le développement du cerveau pendant la petite enfance et l’adolescence. Ces nouvelles données aideront non seulement les parents, mais aideront également à redéfinir les emplacements des siestes dans les garderies et même les écoles primaires.
L’importance de la sieste est déterminée par la capacité cérébrale
Plus précisément, deux études ont suivi plus de 300 nourrissons et enfants d’âge préscolaire pour évaluer l’importance des siestes dans le développement cérébral des enfants neurotypiques et atypiques. L’objectif est de confirmer ou clarifier le rôle de la sieste en début de vie et d’identifier les mécanismes de biorégulation responsables de ses effets.
L’auteur principal Rebecca Spencer est professeur de psychologie et de sciences du cerveau et experte en sommeil et en sieste, se concentrant sur :
Zone de mémoire à court terme du cerveau : « Que se passe-t-il dans l’hippocampe ?
Quand les bébés et les tout-petits font la sieste : nos recherches mettent en évidence l’interaction profonde entre le sommeil et le développement du cerveau. Nous pensons que les enfants sont prêts à arrêter de faire la sieste lorsque leur cerveau est suffisamment développé pour stocker toutes les informations qu’ils reçoivent pendant la journée et la nuit. »
Sommeil et hippocampe : Des recherches antérieures ont certainement mis en évidence des différences dans l’hippocampe entre les enfants qui font la sieste et les enfants qui ne font pas la sieste. L’hippocampe est un lieu de stockage à court terme des souvenirs avant qu’ils ne soient transférés vers le cortex pour un stockage à long terme. Les siestes permettent aux enfants dont l’hippocampe est immature de traiter ces souvenirs. Cette recherche a révélé ce qui suit :
Même les enfants qui font habituellement une sieste pendant la sieste ont vraiment besoin de cette sieste. Sinon, vous oublierez catastrophiquement. Quel que soit l’âge de votre enfant, la sieste protège la mémoire.
Une nouvelle étude se poursuit sur 180 enfants âgés de 3 à 5 ans, équipés d’un moniteur d’activité et d’un électroencéphalogramme pour enregistrer les siestes et le sommeil nocturne en laboratoire, et évalués par IRM cérébrale. Il devrait être possible d’en clarifier le fonctionnement. Les enfants neurotypiques fonctionnent pendant cette transition de sieste. Le deuxième objectif est de déterminer comment les siestes et un sommeil plus prolongé peuvent aider les enfants atteints d’autisme et de TDAH, qui ont tendance à perturber leurs habitudes de sommeil.
Cette nouvelle étude soutient également l’importance d’un sommeil sain pour les jeunes enfants dans le développement du cerveau.