Source : Santé publique Lancet
En France, environ 1,2 million de personnes souffrent de la maladie d’Alzheimer et chaque année, plus de 200 000 personnes reçoivent un nouveau diagnostic de maladie d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence.
Etant donné que cette pathologie neurodégénérative apparaît multifactorielle, l’équipe de recherche britannique s’est intéressée à ses déclencheurs et à son évolution dans le temps. Ils ont analysé 27 études couvrant la période 1947 à 2015.
40% des cas évités
Leurs résultats montrent que certains facteurs de risque traditionnels, tels qu’un faible niveau d’éducation et le tabagisme, sont devenus moins répandus au fil du temps. Parallèlement, la santé cardiovasculaire, notamment les maladies liées à l’obésité et au diabète, prend de l’ampleur. Ainsi, dans la plupart des études examinées, le facteur de risque le plus important de démence reste l’hypertension.
Le Dr Naheed Muqaddam, auteur principal de l’étude, a souligné que « les facteurs de risque cardiovasculaire nécessitent une action plus ciblée pour les futurs efforts de prévention ». L’équipe de recherche estime qu’environ 40 % des cas de démence pourraient théoriquement être évités en éliminant ces facteurs.
Face à ce constat, les experts recommandent de surveiller régulièrement plusieurs paramètres de santé, tels que :
tension artérielle ; anomalies lipidiques (taux de cholestérol et de triglycérides) ; Consommation d’alcool.
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